PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Le dimanche dernier, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, a tenu un meeting à New-York, aux Etats-Unis. Une occasion qu’il a mise à profit pour demander aux autorités guinéennes de respecter leurs engagements et les dispositions de la charte de la transition qui interdisent leurs candidatures aux prochaines élections dans le pays.
« (…) Nous sommes dans un parti politique, on doit dénoncer les dérives, les violations des droits humains, la restriction des libertés publiques, dont la liberté de la presse(…). Tout ce qu’ils ont promis, ils n’ont pas respecté et le comble, ils nous présentent un avant-projet de constitution, on refuse d’intégrer les dispositions interdisant la candidature des membres du CNRD, le président du CNRD, membre du CNT et du gouvernement. C’est eux qui avaient pris librement la main et qui avaient intégré ces dispositions dans la Charte qu’ils ont juré de respecter et de faire respecter. Aujourd’hui, on dit que c’est le ministère de l’Administration du Territoire et les préfets qui organisent les élections, ils ont pris le contrôle des collectivités, parce qu’ils ont mis des délégations spéciales partout, ils ont renvoyé ceux qui ont été élus, ils ont décidé que les chefs de district et les chefs de quartier vont maintenant être nommés par les gouverneurs. Ils ont dit la CENI c’est eux, parce qu’ils sont neutres, ils ne veulent pas d’organe de gestion des élections, ils ne veulent pas de CENI, c’est le ministre et les préfets qui organiseront les élections. Si le patron de la junte est candidat en violation de son serment, de la charte et de tous les engagements qu’il a pris publiquement, est-ce qu’il y aura élection ? Ils vont sacrifier la démocratie, or, nous on se bat pour la démocratie, nous nous battons pour avoir le suffrage des Guinéens. Grâce à votre confiance, on a été élu en 2010. En 2020, notre victoire a été volée. Aujourd’hui, on a pris des engagements d’organiser des élections libres, transparentes et équitables et ils disent maintenant non, ça change, le patron de la junte veut se présenter. Ils disent non c’est pendant la constitution qu’on met ça. Rien n’empêche qu’on mette dans les dispositions transitoires que les engagements qui avaient été pris dans la charte seront respectés parce que la constitution une fois adoptée va annuler et remplacer la charte. Si ces dispositions ne sont plus dans la constitution, on n’a rien à opposer à Mamadi s’il veut être candidat. Donc ça aussi c’est une trahison d’un engagement. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Nous nous battons pour que notre pays soit riche par les principes et les règles de la démocratie et de l’Etat de droit. Nous ne pouvons pas laisser faire. Il faut qu’on se mobilise et qu’on se batte(…) »
Décryptage : Christine Finda Kamano
L’article New York- Cellou Dalein donne le ton contre la candidature de Doumbouya : “nous ne pouvons pas laisser faire” est apparu en premier sur Mediaguinee.com.