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Depuis le 02 septembre 2024, le ministère de la santé a annoncé l’existence de la variole du singe (Mpox) en Guinée, après avoir détecté un cas suspect, qui a été doublement confirmé.
Selon le Directeur Général par intérim de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), l’enfant de 7 ans, atteint de la maladie suit normalement son traitement, dans un centre approprié.
Dr Sory Condé, qui s’est entretenu avec notre rédaction ce mardi 17 septembre 2024, a déclaré qu’il n’y a pas de raisons de s’inquiéter, car toutes les mesures ont été déjà prises.
« L’enfant est toujours sous traitement. Son état évolue bien, dans sa lignée, il n’y a pas de problème. Pour le moment, il n’y a pas de cas suspects parmi ses contacts. », a-t-il rassuré, avant de confier que le taux de létalité du type de variole, détecté en Guinée est très faible.
« C’est une maladie comme les autres. On a géré des maladies beaucoup plus dangereuses que la Mpox. Le type qu’on a détecté chez nous, sa létalité est autour de 3% maximum. On a eu Ebola ici, c’était autour de 57%. La fièvre Lassa aussi, le taux de létalité est très élevé. Le paludisme tue aussi beaucoup plus que ces maladies. Donc, on ne doit pas paniquer, notre système est efficace pour détecter précocement les cas et les prendre en charge à temps. », a-t-il confié.
La surveillance est de mise, poursuit notre interlocuteur.
« Les équipes d’interventions travaillent d’arrache-pied, et l’Etat trouve les ressources pour les mettre à disposition, afin qu’elles continuent ce travail-là. », poursuit-il.
La semaine dernière, 9 cas suspects ont été testés négatifs à la variole du singe, d’après le directeur général par intérim de l’ANSS.
Dr Sory Condé appelle donc au respect des mesures sanitaires, notamment le lavage des mains.
Il faut préciser que la variole du singe (Mpox) est une maladie virale, qui se manifeste entre autres par une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques, de la fièvre et des céphalées, selon les scientifiques.
La maladie se transmet par un contact étroit avec un patient ou un animal infecté.
C’est pourquoi, les autorités sanitaires invitent les guinéens à être vigilants, en évitant tout contact avec les personnes atteintes de la maladie, et la consommation des animaux sauvages trouvés morts ou malades.
Hadja Kadé Barry