PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
L’ancien parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 17 février à Gbessia, commune de Matoto.
La réalité dans le secteur minier, la hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité sur les marchés, la dissension entre le Premier ministre et le ministre de la Justice, étaient entre autres actualités nationales qui ont été commentées lors du meeting de l’ancien parti déchu du pouvoir.
Secteur minier
« Le secteur minier est devenu un véritable chaos en Guinée. Aujourd’hui, des entreprises se permettent, sans permis d’exploitation, de se rendre dans les mines pour les exploiter au nom de tiers. C’est extrêmement grave. », a accusé Aboubacar Sidiki Touré, cadre du bureau national du RPG.
Secteur du commerce
« Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une décision officielle a été prise pour augmenter le prix des denrées alimentaires. La situation empire. Vous avez vu les femmes de Coronthie qui se sont finalement levées pour revendiquer leurs droits, car elles avaient été promises qu’elles seraient indemnisées après l’incendie du dépôt, mais cela n’a pas été fait. »
La table ronde des bailleurs pour le financement du Programme de Référence Intérimaire (PRI)
« C’est à cause de la participation à ce forum que le clash entre le ministre de la Justice et le Premier ministre a eu lieu. Certains cadres du secteur économique devaient prendre part à ce forum, et le Premier ministre a estimé que par le passé, le ministre Charles Wright avait interdit aux Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) de quitter le pays.
Ils sont néanmoins partis et, selon eux, ont reçu des promesses d’investissement de sept milliards de dollars. Aujourd’hui, c’est ce qui est rapporté dans les médias. Qu’ont-ils dit là-bas ? Qu’ils participent à un programme intérimaire et que ce programme nécessite un financement. Ils ont exposé tout ce qu’ils voulaient, et aujourd’hui, ils se vantent d’avoir débloqué des milliards de dollars.
C’est une manière de calmer la population. Vous avez également constaté depuis leur arrivée qu’ils se sont activés sur des projets qui étaient déjà financés et dont les travaux avaient commencé à l’époque du professeur Alpha Condé. »