Marché de Cobayah: les sapeurs-pompiers viennent à bout d’un feu sur le toit d’un immeuble en chantier

il y a 1 semaine 97
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Il était environ 15 heures ce dimanche 05 mai 2024 quand le feu a été totalement maîtrisé. Les sapeurs-pompiers intervenaient déjà sur place depuis 14 heures. Ils sont venus à bout d’un feu qui consumait un tas de bois rond sur le toit d’un grand immeuble en chantier situé au bord de la route dans le marché de Cobaya à proximité du rond-point.

Le feu ne résulte pas du néant : « ce sont des jeunes de Cobaya qui ont provoqué cet incendie », a affirmé un jeune conducteur de taxi moto qui observe la scène sur sa moto de l’autre côté de la route menant à Fossidet. Cette information a été confirmée par le responsable des sapeurs-pompiers trouvés sur place. Le capitaine Bangaly Soumah a ajouté avoir appris que les jeunes en veulent au propriétaire de l’immeuble pour avoir déguerpi les vendeuses du quartier aux alentours de son bâtiment.

« Selon les informations qu’on a recueillies sur le terrain, il s’agit d’un conflit de longue date. Il paraît que les vendeuses d’ici ne digèrent pas l’occupation de ce lieu par le propriétaire de ce bâtiment. Le feu qu’on a trouvé est un feu volontaire, un feu criminel. Il n’y a pas de courant ni rien du tout. Vous-même, vous voyez, ils ont mis le feu sur le tas de bois ronds. Nous sommes intervenus sur la source du feu, celle-ci est déjà maîtrisée », a expliqué le coordinateur assistant du service des secours de la commune de Matoto.

« Excepté les tas de bois ronds qui ont été consumés, il n’y a pas eu d’autres dégâts causés par le feu », a-t-il témoigné. Cependant, a précisé le capitaine Bangaly Soumah, lui et ses agents ont essuyé des jets de pierres de la part des femmes et des jeunes du quartier quand ils arrivaient sur le terrain.

Finalement, ils ont pu intervenir grâce à l’intervention des policiers. Il y avait près d’une dizaine de pick-ups de la police sur les lieux. Nos tentatives d’entrer en contact avec des femmes ou des jeunes accusés d’être à la base de cet incendie sont restées vaines.

Quand-même, sur place, des attroupements de femmes et de jeunes étaient visibles un peu partout. Les boutiques, magasins et hangars sont déguerpis aux alentours de l’immeuble en chantier. Plusieurs victimes étaient en train de transporter leurs objets des lieux.

Sékou Diatéya Camara

Lire l'article en entier