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Les défenseurs des droits de l’homme ne cessent de dévoiler leurs attentes concernant le procès des événements tragiques, survenus au stade de Conakry, le 28 septembre 2009.
Après avoir suivi avec attention les plaidoiries de la partie civile et des représentants du ministère public dans cette affaire, le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique, exprime quelques attentes de son organisation.
L’indemnisation des victimes, les garanties de non répétition et la réconciliation nationale font donc partie des souhaits de Mamady Kaba.
« Ainsi, les victimes doivent être rétablies dans leurs droits après ces longues années de souffrances physiques et psychologiques. Il faut bien les aider à recouvrer leur dignité grâce à une assistance financière, matérielle et psychosociale afin qu’elles cessent de paraître comme des coupables. Il faut ensuite ériger des défenses constitutionnelles et institutionnelles susceptibles d’en garantir la non répétition en protégeant les libertés fondamentales et les droits afin que la jouissance des droits civils et politiques cesse de produire des morts, des blessés ainsi que des victimes de viols et de violences de quelque nature que ce soit », a plaidé d’entrée le premier responsable de la LIDDA.
Pour cette personne ressource au sein du Conseil National de la Transition, la réussite du procès des événements du 28 septembre, dépend de sa capacité à œuvrer pour le renforcement de la quiétude sociale, dans le pays.
« Le succès de ce procès résidera dans son aptitude à éviter l’accroissement de la division du pays en communautés hostiles. Cela implique que les conclusions du procès contribuent au renforcement de l’unité nationale et de la paix », a-t-il soutenu lors d’un entretien accordé à mosaiqueguinee.com ce mardi 4 juin 2024.
Le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique reste convaincu que les acteurs de la vie nationale et de la communauté internationale, doivent fédérer leurs énergies, afin de les orienter vers l’encrage d’une démocratie apaisée et de l’Etat de droit.
Pour lui, c’est l’unique moyen de préserver le vivre ensemble et la stabilité en Guinée.
Hadja Kadé Barry