Le nom d’André Onana cité, l’affaire Samuel Eto’o vire au cauchemar

il y a 4 mois 156

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Le Cameroun du football est en crise, c’est un secret de polichinelle. Samuel Eto’o (FECAFOOT) et le MINSEP, ne parlent toujours pas le même langage. Et cela a naturellement impacté tous les acteurs du football camerounais. La situation est telle que chaque fait et geste peut être interprété comme une allégeance pour un camp ou un autre. André Onana en a fait les frais.

Le football camerounais traverse une période marquée par des tensions et des interrogations, particulièrement en ce qui concerne les relations entre certaines figures influentes du milieu. Dernièrement, le Ministre des Sports, le Professeur Narcisse Mouelle Kombi, a été vu lors d’un tournoi organisé par André Onana, gardien de but des Lions Indomptables. Cette apparition a suscité des commentaires dans l’opinion publique, certains y voyant une marque de proximité entre les deux hommes.

Connivence suspectée, André Onana dans la polémique

Cette connivence apparente entre le Ministre et le gardien international soulève des questions, notamment dans le contexte des tensions avec Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT (Fédération Camerounaise de Football). Certains observateurs y voient une opposition commune à Eto’o, ce qui alimente les débats sur les enjeux de pouvoir au sein du football camerounais. Parallèlement, la situation sportive dans le département du Nkam, région natale du Ministre Mouelle Kombi, reste préoccupante.

Le championnat local y est peu développé, et des clubs comme Dihep Di Nkam et Bama FC semblent manquer de soutien institutionnel. Ces différents éléments dessinent un tableau complexe des dynamiques à l’œuvre dans le football camerounais, mêlant enjeux sportifs, politiques et personnels. Ils soulignent la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif pour assurer un développement équilibré du sport dans toutes les régions du pays.

Pour ce faire, le président de la FECAFOOT doit sans doute être plus prompt à travailler, sauf que présentement, Samuel Eto’o se débat de toutes parts. Samuel Eto’o a été auditionné par la commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, en Égypte. L’ex-vice-président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) avait précédemment publié un message Facebook sous le titre « Mission accomplie » qui semblait montrer son satisfaction face aux difficultés rencontrées par Eto’o.

Les malheurs de Samuel Eto’o

Cependant, lors d’une émission sur Equinoxe Radio, l’ancien dirigeant a cherché à clarifier son message. « J’ai simplement dit mission accomplie. Je ne suis pas responsable de l’interprétation des uns et des autres », a-t-il déclaré. Il a également souligné son obligation de réserve dans cette affaire. Il est important de noter que l’ex-vice-président a fourni un enregistrement compromettant à l’encontre d’Eto’o dans le cadre d’accusations de matchs truqués.

« En tant que plaignant et partie prenante dans cette affaire, j’ai obligation de réserve pour l’instant. Je me prononcerai officiellement après la sortie officielle de la CAF », a-t-il ajouté. L’avocat d’Eto’o, Florian Mbayen, a minimisé l’importance de l’ex-vice-président dans cette affaire lors d’une émission sur RFI. « Il faut savoir que nous ne savons pas qui est l’accusateur car la dénonciation écrite qui nous a été communiquée est un PV d’une association sportive de football amateur qui ne fait pas partie des associations de la Fecafoot« , a-t-il expliqué. Mbayen a également suggéré que Eto’o pourrait avoir des ennemis politiques.

« Monsieur Eto’o a plusieurs détracteurs, j’imagine que parmi ses détracteurs, il y a des personnalités politiques peut-être », a-t-il conclu. Il a répété que son client n’a pas d’ambitions politiques et qu’il cherche peut-être à se débarrasser de certains de ses détracteurs en faisant une déclaration publique. Il est à noter que les propos de l’ex-vice-président et de l’avocat d’Eto’o semblent laisser entrevoir une bataille juridique complexe qui pourrait se dérouler dans les semaines à venir. Quoi qu’il en soit, il est certain que la communauté footballistique au Cameroun suivra avec intérêt la suite de l’affaire et attendra avec impatience la décision finale de la CAF.

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