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Ce mardi, 30 janvier, 2024, la secrétaire d’État adjointe américaine , aux affaires africaines, Mme Mary Catherine Phee, plus connue sous le nom de Molly Phee, a animé un point de presse pour parler des problèmes brûlants de l’actualité, et faire un bilan du périple du Secrétaire d’Etat, Anthony Blinken en Afrique, – périple qui l’a conduit respectivement au Cap Vert, en Côte D’Ivoire, au Nigeria et en Angola.
D’entrée de jeu, elle a rappelé les objectifs de cet intense ballet diplomatique qui a vu de nombreux hauts dignitaires américains, sillonner le continent. ‘’ Voir de près l’impact des activités et des programmes de son gouvernement en Afrique’’, et notamment dans les pays visités, et renforcer le partenariat avec le continent dont les Etats-Unis appuient pour un siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, sont parmi les motifs de ces voyages, selon la diplomate. Après les diplomates, certains membres du Congrès de la commission des affaires étrangères pourraient aussi se rendre sur place.
Molly Phee a commenté la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace CEDEAO, il y a quelques jours, en répondant à une question. Selon elle, le dialogue et la coopération entre les États- membres devraient primer entre les États ayant des côtes maritimes et ceux n’ayant pas pas accès à la mer.
Sur le cas de spécifique de la Guinée, la question suivante a été posée à Mme Afrique du Département d’Etat:
Question : Que fait l’administration Biden pour tenir le régime du Général Mamadi Doumbouya, responsable des violations de la liberté d’expression, de la coupure de l’internet pendant plus de deux mois, de l’arrestation de journalistes, des radios brouillées et de pousser les opposants à exil? Ça semble comme si les gouvernements américain et français fermaient les yeux et lui donnaient le feu vert, contrairement au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Il n’y a aucune date fixée sur la fin de la transition. Sans oublier que de nombreux jeunes guinéens deviennent des migrants à cause du désespoir et de ce régime.
Mme Molly Phee: Merci d’avoir soulevé cette importante question. Mouctar, vérifiez l’actualité. Cette semaine, notre sous-secrétaire-adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, Michael Heath est à Conakry . Il rencontre non seulement les membres du gouvernement, mais aussi ceux de la société civile, les leaders de l’opposition, et d’autres, pour promouvoir une transition vers la démocratie. Donc, nous pensons que c’est important d’engager le dialogue, comme nous l’avions dit un peu plus tôt dans cette conversation, en parlant de l’importance de la primauté du droit, de l’égalité, de la stabilité . Nous demeurons donc préoccupés sur ce sujet. La raison pour laquelle Michael Heath est là-bas cette semaine est de pousser dans ce sens.
Nous reconnaissons aussi les difficultés auxquelles font face les États du Sahel et les pays côtiers des menaces djihadistes. Nous comprenons les problèmes économiques qui ont résulté, par exemple des changements climatiques, de l’impact de la pandémie de COVID, des conséquences de la guerre en Ukraine que la Russie a engendré , ayant eu pour résultat l’augmentation des prix des engrais et des marchandises . Et tous ces facteurs stressants ont rendu la vie difficile pour les peuples et gouvernements de progresser. Nous pensons qu’un système démocratique est le meilleur pour aller de l’avant , offrant plus d’opportunités et apportant plus de pays et de prospérité pour tous . Et cela sera la politique que nous allons défendre.