La DGE lance la dernière phase de formation pour le référendum du 21 septembre

La Direction générale des élections (DGE), sous la tutelle du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, a lancé ce vendredi 12 septembre 2025 la dernière étape de la formation en vue de l’organisation du scrutin référendaire.

Au total, 84 formateurs seniors, membres des bureaux de vote, participent à cet atelier qui concernera ensuite plus de 118 000 formateurs à travers le pays.

Selon Mme Camara Djenabou Touré, directrice générale des élections, cette initiative constitue un pilier essentiel pour la réussite du processus référendaire.

« C’est la toute dernière formation pour l’organisation du scrutin du 21 septembre. Pendant deux jours, les formateurs nationaux seront outillés afin de transmettre cette formation aux formateurs préfectoraux. Ceux-ci formeront ensuite les responsables communaux, qui à leur tour instruiront les membres des bureaux de vote dans les districts, quartiers et AVV. Ce dispositif vise à garantir que tous les membres des bureaux soient bien préparés pour assurer un scrutin transparent et conforme aux normes établies », a-t-elle expliqué.

Mme Touré a insisté sur l’importance du respect des règles et procédures juridiques encadrant le processus électoral : « La gestion des bureaux de vote repose sur des règles précises. Chaque membre – président, vice-président, secrétaire et assistants – a un rôle et une responsabilité définis par la loi. Mais au-delà de ce cadre juridique, il faut maîtriser la procédure opérationnelle : accueillir l’électeur, vérifier son identité, lui remettre le bulletin, assurer le passage à l’isoloir, le dépôt dans l’urne et l’encrage du doigt pour éviter toute tentative de double vote. »

Les participants ont exprimé leurs attentes. Abou Presse Camara, formateur senior, a déclaré : « À travers cette formation, nous serons mieux outillés pour assurer la qualité de la formation au niveau préfectoral et communal. La réussite des élections dépend de la rigueur et de l’efficacité de ce processus. »

Mme Diao Marceline Sano, conseillère au secrétariat général du gouvernement et formatrice, a renchéri : « C’est une formation en relais. Après nous, les préfectures prendront le relais pour former les communautés, puis les districts et les communes. C’est une chaîne de transmission qui exige sérieux et responsabilité. »

Cette dernière étape de formation s’inscrit dans la volonté des autorités électorales d’assurer un scrutin transparent, crédible et apaisé le 21 septembre prochain.

Mayi Cissé

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