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Un président de la République ne peut pas tendre la main à la classe politique tout en observant sa radicalisation. Personne n’a l’exclusivité du titre de « politicien » — s’il en existe véritablement un. En sa qualité de chef de l’État, il peut également revendiquer celui d’homme politique.
Son patriotisme l’engage à défendre son peuple face à cette nouvelle mutation que la sous-région traverse. Nous n’avons qu’un seul adversaire : la pauvreté. C’est au peuple de décider, après trois années de refondation, s’il est prêt à exprimer sa confiance à travers les urnes. Il a déjà une vision, il connaît son chemin et sait comment l’emprunter.
Il est regrettable de constater que certains agissent comme si ce peuple n’avait pas de mémoire, que ce soit à travers des manifestations de rue ou des déclarations. Nous avons l’obligation d’assumer notre statut d’État souverain.
La constitution proposée par le Conseil National de Transition (CNT) est perçue comme une trahison. C’était une promesse ferme du CNT de présenter une constitution guinéenne, faite par et pour les Guinéens.
Évitons de nous précipiter dans une démarche hâtive. Il est clair que nous devons nous diriger vers les élections présidentielles : seul un mandat de sept ans pourra répondre à nos besoins. Notre État mérite une refondation en profondeur. La dynamique positive initiée en 2021 doit se poursuivre.
L’ennemi est une chimère qui se régénère continuellement. Cette chimère a désormais un nom et un visage. Elle s’appelle la « pauvreté ». Unissons nos efforts pour aider le Général Mamadi Doumbouya à la combattre jusqu’à la victoire finale.
Bangaly Steve Touré
DGA Fonds d’investissement Minier