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Depuis le début de l’année 2024, la Chambre des Mines de Guinée (CMG) multiplient les actions sur le terrain et se retrouve véritablement sur tous les fronts, avec une seule motivation : défendre et promouvoir les intérêts de la corporation minière, aux cotés de l’Etat et avec l’appui de ses nombreux partenaires. Plusieurs actions ont marqué l’entame de cette année.
Le 29 janvier 2024, s’est tenue la réunion du Conseil d’Administration, la toute première rencontre de grande envergure de la nouvelle année, au cours de laquelle, les administrateurs ont examiné la situation des ressources de la Chambre et leur emploi en 2023.
Pendant cette rencontre, ces administrateurs, réunis autour de M. Ismaël Diakité, Président de la CMG, ont également discuté des cotisations, des arriérés de cotisations pour l’année 2023 avant de dessiner le projet de budget 2024, assorti d’un plan de travail. Ils ont mis l’occasion à profit pour signer deux importants protocoles d’accord, l’un avec l’ONG Climate Change axé sur la défense de la biodiversité et l’autre avec le PNLP pour renforcer la lutte contre le paludisme.
Le chemin étant ainsi banalisé, les administrateurs de la Chambre des Mines de Guinée (CMG) ont aussitôt entamé d’intenses discussions avec certains de leurs actuels et futurs partenaires.
Les Responsables des entreprises minières regroupées au sein de la CMG se sont donc entretenus avec une importante mission du Fond Monétaire International (FMI), conduite par Mme Pilar Garcia Martinez, sur des sujets actuellement d’intérêt pour la Guinée.
Ainsi, la Chambre, par la voix de son Président, a fait le bilan de l’année 2023, en évoquant les récents développements dans le secteur minier (or, bauxite, et minerai de fer) et I ‘impact de l’explosion du dépôt central de carburant de Kaloum sur les activités minières. En outre, il a annoncé les perspectives pour l’année 2024 qui commence sous de meilleurs auspices.
En définitive, il convient de noter que la CMG et le FMI, pour renforcer leur partenariat, ont souhaité intensifier ces genres de rencontres et de discussions, pouvant permettre aux opérateurs miniers, aux bailleurs de fonds et à l’Etat d’avoir une vision commune des principaux dossiers de l’heure.
Une autre rencontre et non des moindres, c’est la visite ou la prise de contact d’une importante délégation de l’Agence Française de Développement (AFD) venue s’enquérir des opportunités de collaboration avec la CMG. Au cours des entretiens qui ont marqué cette rencontre, le Directeur Exécutif de la CMG a tenu à faire une large présentation de son institution, en mettant l’accent, notamment, sur les différentes catégories de membres qui la composent, le caractère apolitique de la Chambre qui dispose, par ailleurs, d’instruments de gouvernance comme ses statuts et son code d’éthique, quelques partenariats réussis avec l’ITIE (transparence dans les industries extractives), Women in Mining (WIM) sur la question du genre dans le secteur minier, le Système des Nations Unies, donc le PNUD avec lequel la CMG a signé une lettre d’engagements mutuels qui a abouti, entre autres, à l’élaboration de la politique du contenu local et de la RSE.
Dans cette série d’initiatives de coopération avec les institutions du système des NU, Il faut signaler également que la CMG organisera, dans les mois à venir, une grande Table Ronde sur la promotion des Droits humains dans le secteur minier avec l’Agence ONU Droits de l’homme.
Par ailleurs, M. Chaikou Yaya Diallo a décrit la fructueuse collaboration avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) ; des initiatives qui valent des satisfécits à la CMG de la part de ses membres et de leurs ayants-droits.
Poursuivant sa présentation, le Directeur Exécutif n’a pas omis d’énumérer les nombreux défis auxquels les miniers sont confrontés dans leur interaction, aussi bien avec l’Etat qu’avec les communautés voisines de leurs sites d’exploitation.
À la suite de cet exposé qui a mis en lumière plusieurs aspects du secteur minier et le rôle central joué par la CMG, la délégation de l’AFD a manifesté son intérêt pour une éventuelle collaboration avec la CMG dans le domaine de la Santé, étant entendu que traditionnellement, AFD n’était pas trop portée sur le secteur minier. Mais sa position a évolué et la Chambre estime qu’elle pourrait compter sur l’AFD pour améliorer la gouvernance et l’environnement des affaires.
Négociations collectives mines et carrières
Le mercredi 25 octobre 2023 a marqué la date d’ouverture officielle des travaux de négociation de la Convention Collective des Mines et Carrières au CNPG, entre les organisations patronales et les organisations syndicales représentatives du secteur minier.
Il convient de noter ces faits :
– Les griefs sur la représentativité des centrales syndicales, soulevés par un des syndicats. En effet, dès le démarrage des travaux, la partie syndicale a soulevé un grief sur la représentativité des organisations syndicales autour de la table de négociation. Mais après une brève discussion interne, un accord sur cette représentativité des syndicats présents à la négociation a été trouvé.
– Les discussions et débats sur le nombre de représentants de chaque partie, suite à un changement du côté syndical. Ici, une discussion sur la parité s’est posée. Il a été proposé d’augmenter le nombre de participants de 10 à 13 pour les syndicats et conserver les 10 participants du patronat (y compris la CMG).
Du côté de la partie patronale, les mandataires de la Chambre des mines ont rappelé que le projet sur lequel les sociétés minières ont apporté leurs commentaires semblait légèrement différent de celui présenté dans la salle et qui devrait servir de base de travail pour les négociations envisagées.
Pour rappel, les travaux de négociation de la convention collective des mines et carrières ont été affectivement menés du 25 au 27 octobre 2023.
Plusieurs points de discussions ont été enregistrés au cours des débats. Les revendications syndicales portaient sur plusieurs points du projet qui ont fait l’objet de vives discussions entre les parties ; certains de ces points nécessitant une approbation préalable du Conseil d’administration de la Chambre des Mines. Malgré une insistance pour trancher ces aspects autour de la table, les représentants de la Chambre des Mines ont insisté sur la nécessité d’obtenir l’avis du Conseil d’Administration de la Chambre.
Les discussions ont donc porté sur ces principaux points : le préambule, la terminologie de « Parties signataires », l’extension de la Convention collective aux sous-traitant miniers, l’institution d’un Salaire minium de base pour le secteur minier, le montant de l’indemnité de départ à la retraite, le rehaussement de l’indemnité de licenciement.
En fin de compte, il faut dire qu’à ce jour, ces principaux points ont fait l’objet de discussions qui sont encore en cours et leurs récents développements ne peuvent, pour l’instant, faire l’objet d’aucune note.
Mining Indaba
Les acteurs de la CMG ont été aussi concernés et surtout mobilisés autour de ce qui se passait à l’international. En effet, plusieurs personnalités de haut rang exerçant dans le secteur minier guinéen ont effectivement participé au plus grand événement annuel de l’industrie minière en Afrique – Investing in African Mining Indaba – qui s’est tenu du 05 au 08 février 2024 au Cap, en Afrique du Sud.
Des Directeurs Généraux d’entreprises minières de premier plan évoluant en Guinée y étaient présents, à l’image du Directeur Général de Global Alumina Corporation (GAC), qui y était sur un panel. Il y avait également une forte délégation de Rio Tinto Simfer, d’IBS Group et GPC qui sont des sous-traitants majeurs du projet Simandou, démontrant ainsi que le contenu local n’est pas un vain mot en Guinée.
Une forte délégation du gouvernement guinéen y était également pour présenter les progrès réalisés sur le projet Simandou et le corridor de croissance qui lui est lié.
Par ailleurs, Winning International Group (WIG), leader des consortiums Winning Simandou, et SMB-Winning, ainsi que de la Société Minière de Boké (SMB), composant une importante délégation, ont pris une part active aux travaux.
La délégation a participé à plusieurs panels et discussions pour partager les connaissances de WIG et exposer son ambition pour le continent :
Le 6 février, M. Sun Siyuan, Vice-Président Exécutif de Winning International Group, a pris part à une discussion sur le rôle des gouvernements et du secteur privé dans l’amélioration de la logistique, avant de participer à une table ronde avec les principaux acteurs privés et publics du projet Simandou.
Quant à M. Ismaël Diakité, Président de la Chambre des Mines de Guinée et Représentant en chef du Consortium SMB-Winning, il a discuté, lors du sommet intergouvernemental, de la manière dont améliorer la valeur locale en développant l’infrastructure africaine, afin de faire progresser la chaîne minérale.
M. Sun Siyuan a déclaré, en prélude à cet important évènement, que : « Notre participation à cette 30e édition de Mining Indaba témoigne de notre volonté de concrétiser notre stratégie et de la faire connaître sur le continent africain. À mesure que Winning International Group grandit, nos objectifs stratégiques sont de devenir une entreprise leader dans le secteur maritime, un consortium minier ainsi qu’une entreprise ferroviaire de premier plan. Cet événement nous permettra d’échanger des points de vue avec divers acteurs sur les défis à venir, de faire du secteur minier un secteur plus responsable et créateur de valeurs communes ».
Ces activités menées aussi bien en Guinée qu’à l’international, témoignent éloquemment de la vitalité de la CMG qui entend, en toutes circonstances, œuvrer pour le développement socio-économique de la Guinée.
Une synthèse de M. KEITA