L’ONU scelle la victoire du Maroc sur le dossier du Sahara

il y a 3 heures 21
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Le 31 octobre 2025 restera gravé dans la mémoire du Maroc. Ce jour-là, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 2797, consacrant « l’autonomie sous souveraineté marocaine » comme la solution la plus réaliste et durable au conflit du Sahara. Une victoire diplomatique majeure pour Rabat — et une gifle historique pour Alger.

Adoptée à 11 voix pour, 0 contre et 3 abstentions (Russie, Chine, Pakistan), cette résolution a définitivement tourné la page du référendum d’autodétermination. L’Algérie, qui a boycotté le vote, se retrouve marginalisée, alors que les pays africains présents au Conseil, comme la Somalie et la Sierra Leone, ont voté pour.

Le texte, porté par les États-Unis, ne laisse plus place au doute : le plan d’autonomie marocain de 2007 devient la base unique des futures négociations. Le Conseil demande à l’envoyé personnel du Secrétaire général de mener les discussions uniquement sur ce plan, reconnaissant le Maroc comme acteur central et porteur légitime de la solution.

Pour la première fois, l’ONU écrit noir sur blanc qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus réalisable. En langage diplomatique, cela équivaut à une validation. Exit le vieux rêve de référendum : le débat ne porte plus sur “qui détient la souveraineté”, mais sur comment organiser l’autonomie.

Cette résolution marque aussi un tournant dans le rôle des acteurs : le Maroc est cité cinq fois, l’Algérie et le Polisario, chacun une seule fois. L’ONU place désormais Alger au même niveau de responsabilité que le mouvement séparatiste, reconnaissant implicitement qu’elle est partie prenante au conflit.

Autre nouveauté : le Conseil de sécurité insiste sur le recensement des réfugiés des camps de Tindouf, une vieille demande du Maroc. Le mandat de la MINURSO est prolongé jusqu’en octobre 2026, avec pour mission d’adapter son action aux nouvelles orientations politiques.

Cette résolution intervient à quelques jours du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, symbole de l’unité nationale marocaine. Elle consacre le triomphe diplomatique du royaume, fruit de la stratégie patiente du roi Mohammed VI. Pour Alger, c’est un camouflet retentissant, voire une “nakba diplomatique”, qui l’oblige à revoir toute sa politique régionale.

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