L’œil de Guineenews : un acte de civisme dont la pérennisation peut annihiler le vandalisme ambiant

Dans notre dernière publication, nous avons rapporté le constat de l’AGUISER qui signale des actes de vandalisme portant sur l’arrachage des panneaux de signalisation routière, sur la route qui part de la T3 et traverse le quartier Nasroulaye, vers Rais Rails. Une situation déplorable à tous points de vue et que l’agence s’emploie à enrayer définitivement, par tous les moyens.

Elle s’y emploie déjà activement et a mis en place des stratégies pour aboutir.

Tout porte à croire que l’environnement se prête à l’atteinte de cet objectif de protection des infrastructures routières.

En effet, le constat que nous avons fait, nous en donne la preuve.  Il s’agit d’une réalité toute différente de la première. Celle-ci prouve qu’il n’y a pas que des aspects négatifs et sombres qu’on relève dans la zone traversée, où les actes de vandalisme ont été commis. On est plus porté à admettre que nous sommes dans une zone de violence, que le contraire. Et pourtant, dans ce qui est jugé négatif, il y a toujours du positif, même à dose infime. Et c’est ce qu’il faut faire ressortir et grandir, pour le bien commun.

Nous vous proposons une autre façon de reconnaître que les jeunes du quartier Nasroulaye ne sont pas que des malfaisants. Ils ne sont pas tous portés au désordre et à la violence. Ce qui, en soi, constitue un bon présage pour la zone, mais aussi par extension, pour tout le pays. C’est un point positif qui annihile le point négatif de la décoiffe des panneaux.

Ainsi, au lieu de détruire des infrastructures, deux groupes de jeunes se sont volontairement mobilisés, depuis le matin. Les uns, à l’endroit que l’on voit là, à l’image, les autres, un peu plus haut, à la jonction de la route (en chantier) qui passe devant l’école Africof, avec la nouvelle route. Les deux groupes s’occupent d’enlever les ordures et la terre qui recouvrent la chaussée. C’est une opération qui leur prend toute la matinée. Pour la faire, ils ne répondent pas à une invitation des autorités. Ils se mobilisent eux-mêmes, apportent des outils, à savoir, pelles, brouettes, seaux, râteaux, racleurs, houes, etc.

Heureusement que ces jeunes s’investissent de temps en temps, en ces lieux. C’est ce qui protège la route et facilite la circulation, surtout, pendant la saison des pluies, qui charrie des ordures et pousse la terre latéritique de l’intérieur du quartier. Autrement, la chaussée est impraticable, à certains moments. Dès lors qu’il pleut, tous ces éléments cités plus haut : ordures, terre, alluvions se retrouvent malaxés sur la chaussée et cela entraîne même des inondations, lorsque les canaux d’évacuation des eaux sont bouchés.

Tous les citoyens du quartier, de même que ceux qui voient ce bel exemple, sont fiers de ces jeunes et les encouragent à persévérer dans l’acte civique qu’ils effectuent. Les autorités des quartiers doivent soutenir de tels exemples de citoyenneté. Le bénévolat, l’engagement sincère et l’amour pour son pays, sont des vertus à renforcer. C’est un bel exemple que l’on souhaite voir rayonner et être repris par l’ensemble des jeunes de notre pays.