L’œil de Guineenews : même après les fortes pluies qui ont causé des dégâts d’une ampleur jamais égalée, l’AGUISER relève encore des situations à risque, à travers la ville

L’AGUISER est très active sur le terrain. En tant que cheffe de file de la sécurité routière dans notre pays, elle se doit de s’imprégner au quotidien, des réalités qui prévalent sur nos routes et anticiper les actions à mener pour lutter efficacement contre l’insécurité routière.

C’est dans ce cadre que le personnel est régulièrement déployé pour mener des activités diverses et variées, comme l’implantation des panneaux de signalisation, le marquage au sol, l’entretien ou la réparation des feux, l’identification des zones accidentogènes…

C’est justement, pendant qu’il assurait une de ces missions, que M. Momo Sakho, chef du département Etudes-Planification-Statistiques et Evaluation à l’AGUISER, a découvert cet endroit que l’on voit ici, à l’image. Il est situé dans le quartier Gbessia-port II, derrière le mur d’enceinte de l’aéroport Ahmed Sékou Touré, en allant vers Faban, (pour les familiers de la zone).

Pour M. SAKHO, à cet endroit, tous les ingrédients d’un accident grave sont réunis. Il est temps de corriger, au plus vite, la configuration des lieux, en atténuant la courbe du virage ou en réaménageant ou déguerpissant le bâti.

Il invite de tenir compte du virage serré, du mur d’enceinte de l’aéroport, juste à côté et de la petite maison, littéralement enfoncée, en plein, dans la courbe. Pour lui, en conclusion, il n’y a pas de commentaire à faire. Chacun voit l’image et peut en juger ; chacun se forge facilement une opinion.

A cet endroit, un risque réel d’accident existe, bel et bien, pour peu qu’un des véhicules de passage, manque le virage. Et si, par extraordinaire, en manquant ledit virage, le véhicule continue tout droit, qu’est-ce qui va se passer ?

La réponse est toute simple : il fait un vol plané et tombe sur la maison située en dessous.

Et quand ce n’est pas un accident qui se produit, il faut s’attendre à ce que les intempéries qui frappent la capitale, de façon répétitive, remplisse l’endroit, telle une cuve à ciel ouvert !

Le problème est toujours le même : c’est d’un danger qu’il s’agit, mais évitable !

Pour peu qu’on le comprenne et l’accepte.