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Le Tribunal de première instance de Kindia a rendu, mercredi 13 août 2025, son verdict dans une vaste affaire de détention, de consommation et de vente de drogues. Trente-huit accusés ont écopé de peines de prison assorties d’amendes, au terme d’un procès ouvert à la suite d’une opération de ratissage menée le 12 juillet dernier par les forces de sécurité.
Sur les 71 personnes interpellées lors de cette opération, 33 ont été relâchées faute de preuves suffisantes. Les 38 autres, parmi lesquelles une femme et un militaire stagiaire, ont été déférées devant la justice.
Parmi les condamnés les plus lourdement sanctionnés figurent N’Sira Soumah, Diarra Kourouma et Thierno Ibrahim Diallo, reconnus coupables de vente de chanvre indien, de shit et de crack. Ils ont écopé de deux ans de prison, dont un an et quatre mois avec sursis, assortis d’une amende d’un million de francs guinéens chacun.
D’autres prévenus, jugés pour détention et consommation de stupéfiants, comme Idrissa Diallo, Mamadou Lamarana Sow, Alseny Guénabou Cissé, Thierno Malick Barry et Boubacar Sow, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et à 500 000 francs guinéens d’amende chacun.
Par ailleurs, treize autres accusés, dont Cheikh Ahmed Camara, Ibrahima Sory Sylla, Mohamed Keita, Mbemba Sidibé et Moumi Cissoko, ont écopé d’un an de prison, dont neuf mois avec sursis.
Le tribunal a toutefois relaxé plusieurs prévenus, estimant les charges insuffisantes, parmi eux Mamadou Lamarana Sow, Zezé Soropogui, Kader Bangoura, Aboubacar Bangoura, Ousmane Bamba et Aboubacar Sidiki Diakité.
Cette affaire illustre la fermeté des autorités judiciaires face au trafic et à la consommation de stupéfiants dans la région de Kindia, où la lutte contre ce fléau demeure une priorité.