Kigali : Morissanda distribue bons et mauvais points aux “panafricanistes »

En visite au Rwanda, le ministre guinéen des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, a loué les dirigeants panafricanistes qu’il a nommés Mamadi Doumbouya et Paul Kagamé.
Sur un ton sévère, le patron de la diplomatie guinéenne a également pointé du doigt les « panafricanistes des réseaux sociaux », dénonçant leur discours parfois déconnecté de la réalité et critiquant leurs attaques contre les véritables champions du panafricanisme.

Mettant en avant le rôle clé de ceux qu’il appelle deux figures de proue du panafricanisme le général Mamadi Doumbouya, président de la transition en Guinée, et Paul Kagamé, président du Rwanda, il a tenu des propos marquants sur le panafricanisme. Cette présence du Dr Morissanda Kouyaté dans ce pays de l’Afrique centrale, vise à renforcer la coopération bilatérale entre les deux nations africaines.

À l’entame de son discours, il a d’abord rendu hommage aux « fondateurs du panafricanisme », citant des figures emblématiques telles que les feux Ahmed Sékou Touré, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere et Gamal Abdel Nasser. Selon lui, ces leaders ont pavé la voie pour une Afrique unie et prospère.

Poursuivant son intervention, il a dirigé ses critiques contre une catégorie émergente qu’il qualifie de « panafricanistes des réseaux sociaux ».
« Ce groupe parle beaucoup, mais souvent attaque les causes qu’il prétend défendre », a-t-il déploré.

En soulignant la nécessité d’un « panafricanisme réaliste », Dr Kouyaté a placé Doumbouya et Kagamé dans la catégorie des leaders engagés, prônant un développement concret et le bien-être des populations. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte où la Guinée et le Rwanda cherchent à établir des liens plus forts dans des domaines variés, allant de la sécurité à l’économie.

Cette visite de Morissanda Kouyaté s’inscrit également dans une série d’initiatives diplomatiques visant à renforcer la solidarité entre les pays africains, tout en promouvant un dialogue constructif sur les défis auxquels le continent fait face aujourd’hui.

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