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En août 2025, le tribunal du travail de Conakry a condamné la société Vallis Guinée Succursale à verser à Samuel Jackson, un de ses ex employés, une somme de 74 millions 533 mille 205 francs guinéens pour licenciement abusif. Le juge Mohamed Diawara, alors président du tribunal du travail, avait ordonné l’exécution provisoire de la décision, nonobstant toutes voies de recours.
Il a fixé une astreinte de 2 millions de francs guinéens par jour de retard et ce, en application de l’article 563 du Code de Procédure Civile, Économique et Administrative (CPCEA). Cependant, trois mois après son prononcé, cette décsion tarde à être excutée en dépit de la notification du jugement à la société condamnée. C’est ce que le plaignant a confié ce jeudi à la redaction de Mosaiqueguinee.com.
« j’ai diligemment poursuivi et suivi l’exécution de cette décision. Grâce à l’intervention de l’huissier de justice du tribunal, Vallis Guinée Succursale a été officiellement notifiée le 10 octobre 2025. Selon la loi guinéenne, un délai de 10 jours calendaires lui a été accordé pour un paiement volontaire, sous peine de saisie forcée de ses biens. Malheureusement, ce délai est largement expiré depuis le 21 octobre, et les pénalités ont continué à s’accumuler – potentiellement dépassant 80 millions de GNF à ce jour », a expliqué Samuel Jackson
M. Jackson est revenu sur les derniers développements du dossier. Il dit être à la fois préoccupé et choqué.
« J’ai contacté un haut représentant du tribunal le 11 octobre. Il m’a demandé de lui fournir les détails relatifs au compte bancaire de Vallis Guinée. Je lui ai indiqué que Vallis avait un compte à Orabank, et lui ai envoyé les détails le 12 octobre. Le 14 octobre, je l’ai rappelé pour lui notifier que je lui avais envoyé ce qu’il avait demandé, après avoir réalisé qu’il n’avait pas vu le message. Au cours de cet appel, il m’a informé qu’il n’a trouvé que que 2 000 000 GNF sur ce compte après vérification. Il a ensuite passé le téléphone à l’huissier qui me l’a confirmé. Mais il m’a assuré qu’il vérifierait d’autres banques d’ici le lundi 27 octobre. Mais, jusqu’à présent, je n’ai plus eu de nouvelles », a-t-il regretté.
Avec ces derniers développements, le plaignant estime que Vallis Guinée Succursale refuse d’obéir aux ordres de la justice guinéenne en vidant ses comptes bancaires domiciliés à Orabank alors que lui traverse des difficultés.
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il y a 4 heures
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