Journée ville morte (Grand Conakry) : contrastes entre les autoroutes Le Prince et Fidel Castro

Aux alentours de 9 heures, à Sonfonia T7, la circulation passait plus moins bien, même si les boutiques n’étaient pas encore ouvertes. Au rond-point de la Cimenterie situé dans la préfecture de Dubréka, en passant par la T8, la circulation est restée la même. Ici, sont postés trois pick-ups des agents de la police et un autre des forces spéciales.

De là-bas, direction Lansana Barrage, un quartier de la banlieue situé sur l’autoroute Fidel Castro, dans la préfecture de Coyah. Là, la circulation est normale. Les boutiques quant à elles, ont été ouvertes jusqu’au km36 en passant par Kountia.

Il faut noter que jusque-là, nous n’avons constaté aucune altercation, bien que cette option n’est pas à ignorer surtout vers la Cimenterie, où jeunes et forces de l’ordre déjà mobilisées se regardent en chiens de faïence.
À la veille, loin du pays, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo a appelé dimanche, les populations de la ville de Conakry et celles des préfectures de Coyah et Dubréka, à observer “scrupuleusement” cette journée ville morte.
Ladite journée sera-t-elle observée conformément à la demande des acteurs sociaux politiques réunis au sein des forces vives de Guinée ? Pour le moment difficile de répondre à cette question, puisque la circulation se passe plus ou moins bien, même si elle reste morose sur l’axe le Prince, comparativement à l’autoroute Fidel Castro où les citoyens vaquent normalement à leurs affaire et au rythme habituel.

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