Insécurité : plusieurs attaques à main armée, des assassinats, des enlèvements et des kidnappings ont marqué l’année  2024 

il y a 2 jours 78
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

L’année 2024 s’en va avec ses cortèges d’insécurité notamment des attaques à main armée, ponctuées d’assassinats, de disparitions forcées et des enlèvements. Comme il est de coutume, votre quotidien Guinéenews vous retrace les faits qui ont marqué l’année 2024. Lisez !

Dès le début de l’année 2024, le maire de la commune urbaine de Macenta, issu de l’UFDG,  Enégo Guilavogui est porté disparu. Pour en savoir davantage sur cette disparition, Guineenews a joint le préfet de Macenta, le Colonel Ousmane Diallo. Selon lui, il a eu des échanges avec le maire ‘’le vendredi 21 décembre 2023 parce qu’il devait se rendre à N’Zérékoré pour  un atelier où il devait précéder l’incinération des armes récupérées. Le 22 décembre, on l’a attendu et j’ai même tenté son numéro mais le téléphone était éteint. Donc, on a décidé de voyager sans lui. Même en cours de route, je ne faisais que tenter son numéro mais en vain. »

Parlant des recherches menées depuis la disparition du maire, le préfet déclare : « À notre retour à Macenta, on n’avait toujours pas de ses nouvelles. Je pensais peut-être, qu’il a dû prolonger son séjour, parce que c’était la fin d’année dans son village qui n’est pas loin du Libéria.  Ensuite, cette fois-ci, il n’a pris ni une autorisation verbale ni écrite pour me dire qu’il va faire tel nombre de jours là-bas. C’est le 25 décembre que sa femme est venue à la commune pour déclarer sa disparition. Le 1er janvier 2024, là où on l’attendait pour les souhaits des meilleurs vœux, il n’a pas appelé. »

Poursuivant, le préfet ajoute : « comme ça faisait une semaine depuis sa disparition, j’ai appelé le gouverneur pour l’informer de la situation du maire. Le 03 janvier,  j’ai  appelé le procureur, les services de sécurité. On a fait un convoi pour aller dans son domicile et échanger avec les voisins, ses amis…. Mais tout est resté vain. Aucune nouvelle. »

«Nous sommes vraiment inquiets. Toute la population de Macenta  est dans l’angoisse. Parce que ça fait maintenant 23 jours que le maire a disparu », s’est inquiété le colonel Ousmane Diallo.

Le 5 février 2024, cent dix-huit millions de francs guinéens et 40 grammes d’or ont été emportés par des hommes armés dans deux attaques successives contre des comptoirs d’achat d’or à Tômbôgô et Bembéta, deux districts de la sous-préfecture de Doko, située à environ une cinquantaine de kilomètres de Siguiri-centre.

«C’est en revenant du boulot que je suis tombé dans l’embuscade (…). Sur le coup, les assaillants m’ont arraché mon sac qui contenait 40 grammes d’or et 4 millions de francs guinéens. Lorsque j’ai voulu résister, ils m’ont poignardé au dos et à la main », a témoigné Fofana B, orpailleur à Tômbôgô.

Jeudi 21 mars 2024, c’est un fait rare qui s’est produit. Un Commissaire de police du nom de Sayon Kallé,  relevant de la Police Technique et Scientifique (PTS), en service au Commissariat Central de Sonfonia a été froidement assassiné, par un jeune homme du nom de Daouda Camara, à l’aide d’un couteau de cuisine, à Sonfonia.

Selon les témoignages recueillis sur place, le jeune Daouda Camara aurait planté le couteau dans le coup du Commissaire Kallé  dans un premier temps. Et quand il est tombé, il l’a tapé avec un bloc de pierre au niveau du crâne. Daouda Camara, fils de l’imam, a échappé à un lynchage d’une foule en colère grâce au secours de quelques jeunes. Il a été finalement conduit au Commissariat Central de Sonfonia.

Samedi 30 mars 2024, au quartier Banankoroda à Kankan, un établissement de transaction monétaire a été attaqué par un groupe d’individus, tous armés. Selon les explications d’un témoin : «ils étaient au nombre de quatre, munis d’armes à feu. Deux sont entrés dans l’établissement et deux autres sont restés dehors. Ceux qui sont entrés, ont fait coucher tout le monde à l’intérieur et se sont emparés de tout ce qu’il y avait comme argent. En tout, une somme de plus de 70 millions. Au moment où ils tentaient de s’enfuirent, j’ai essayé d’intervenir. Ils m’ont dit que si je tente quoique ce soit, ils vont m’abattre. Ils sont sortis précipitamment et ont procédé à deux tirs de sommation » a-t- il affirmé.

 Lundi 08 avril 2024, des assaillants ont attaqué une carrière de granite située à Gbantama, un district de la sous-préfecture de Khorira, préfecture de Dubréka. L’attaque, perpétrée vers 3 heures du matin, a fait 12 blessés graves parmi les travailleurs de Wossolo Mining, la filiale de la société Odhav Multi-industrie qui exploite la carrière. On parle également d’importants dégâts matériels et environ 80 millions de francs guinéens emportés.

Selon Dabo Mohamed,  le directeur des Relations extérieures et communautaires de la société Odhav, les assaillants,  armés et cagoulés, ont fait une descente musclée dans le site d’où ils ont d’abord procédé à la mise au respect des agents de sécurité avant de ligoter le personnel sur le site dont des expatriés «. Plusieurs employés ont donc été grièvement  blessés et des ordinateurs et téléphones emportés, selon Dabo. Pour sa part, le comptable a indiqué qu’une somme de 80 millions de francs guinéens ont été pris dans un coffre-fort.

Mardi 7 mai 2024, aux environs de 20 heures, deux corps ont été découverts dans le district de Samoreya, une sous- préfecture de Damankania. Selon les informations recueillies auprès des riverains, il s’agit de deux conducteurs de motos-taxis, assassinés par des bandits, qui auraient emporté ensuite leurs motos.

Le mardi 14 mai 2024, les responsables de la police de Kankan ont présenté à la presse, les premières moissons d’un coup de filet. A les croire, ce sont 4 individus qui ont été mis arrêts avec un arsenal composé de trois armes de type PMAK, un pistolet automatique et des cartouches.

Le mercredi 15 mai 2024, la police nationale a présenté à la presse deux groupes de 26 jeunes, dont 6 mineurs. Le premier groupe de dix jeunes a été interpellé dans le quartier Kiroty. Ils sont accusés de coups et blessures volontaires ainsi que de vol, tandis que le deuxième groupe, composé de 16 jeunes, a été arrêté à Demoudoula et est poursuivi pour des faits de participation délictueuse à un attroupement non autorisé, de détention illégale d’armes blanches et de coups et blessures volontaires.

Lors de sa présentation, le Commissaire divisionnaire de police Gassimou Soumah, Directeur régional adjoint de la police de Conakry a rappelé la mission régalienne de son institution, consistant à constater les infractions, rassembler les preuves, interpeller les auteurs et les présenter au procureur de la République.

Lundi 10 juin 2024, sept présumés bandits sont tombés dans les filets de la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS) numéro 6 de Yattaya. Lors de la présentation, le commandant adjoint du Groupement numéro de Enco 5, le Lieutenant-Colonel Sory Kassaoura Condé a précisé que ces présumés malfrats ont été pris la main dans le sac : « Le vendredi 7 juin 2024, la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS) 6 de Yattaya a été informée de la présence d’un nid de bandits au quartier Kissosso Burkina. Aussitôt, une équipe de la Section de Protection et d’Intervention (SPI) a été composée pour aller inspecter le lieu. Suite à l’opération, sept personnes ont été interpellées. Ils avaient en leur possession, une arme de guerre de marque PMAK, deux boîtes chargeurs, l’une vide et l’autre contient neuf cartouches, des drogues, du chanvre indien y compris le type koush. »

Dans la nuit du 12 au 13 juin 2024, des individus armés ont attaqué une boutique dans le secteur Salimouyah, commune urbaine de Coyah. Venu au secours du boutiquier par devoir régalien, l’adjudant-chef Moussa Kéita a été froidement abattu par des assaillants non identifiés. Le défunt était en service de la gendarmerie de l’habitat de Moribaya.

4 juillet 2024, des présumés braqueurs de véhicules sont tombés dans les filets de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Ils ont été présentés par le Commissaire Amadou Sambo Bangoura, en service à la division criminelle de la DCPJ. Lors de sa présentation, il a rappelé que c’est le 24 juin 2024 que son service a été saisi de la plainte du citoyen Boubacar Barry, chauffeur de profession, domicilié à Koloma, dans la commune de Ratoma, pour ‘’agression physique suivie de vol de véhicule’’ sur l’axe routier Coyah-Kindia, précisément à Labota, le 5 juin 2024 aux environs de 23 heures.

Trois blessés, une forte somme d’argent de plusieurs centaines de millions, des objets importants et une arme PMK appartenant à un garde ont été emportés par un groupe de bandits lourdement armés. Ils ont fait irruption dans les locaux de la société de granite ALAME, située à Yorokoguia, dans la commune urbaine de Dubréka, entre 3 heures et 4 heures du matin de ce vendredi 12 juillet 2024.

Le 9 juillet 2024, Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo Bah, tous deux membres du FNDC «dissous», ont été enlevés par les inconnus.

6 août 2024, cinq présumés bandits sur lesquels une importance quantité de chanvre indien a été saisie mais aussi une moto de marque TVS de couleur rouge, arrêtés à l’occasion d’une patrouille mixte.

Lundi 12 août 2024, des présumés bandits ont été présentés à la presse par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Selon le directeur central adjoint de la DCPJ, le commissaire divisionnaire de police Sérafing Haba, il s’agit d’individus qui ont semé la terreur dans la capitale Conakry et environs.

«Ils ont procédé à plusieurs attaques à main armée dont un cas ayant entraîné la mort d’une personne. Ces criminels ont semé la terreur dans le grand Conakry et environs. À titre illustratif, on peut citer l’attaque de la station Shell de Kagbélén, en face de la base logistique de GUICOPRES, l’attaque d’un magasin au Kilomètre 36, l’attaque de la carrière de sable à Wassou dans Dubréka, l’attaque d’un magasin au marché de Coyah, ainsi que l’attaque à main armée à Sangoyah Mosquée, ayant causé une perte en vie humaine ».

La direction générale de la police nationale appuyée par le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, a procédé à la mise en place d’une unité d’opération mixte pour débarrasser la ville des nids de malfrats.

Ainsi, le vendredi 16 août  2024, près d’une centaine de jeunes, des communes de Sonfonia et de Matam, en possession des stupéfiants, ont été présentés à la presse par le directeur régional de la police de Conakry, le Commissaire divisionnaire de police, Abdoulaye Sanoh.

Lundi 9 août 2024, à Kissidougou,  70 millions de francs guinéens ont été emportés dans le cambriolage d’une  boutique d’Orange-money. Le vol a eu lieu au marché central de Kissidougou où est installée la boutique cambriolée.

Selon Mamadou Saliou Baldé, la victime, c’est dans la matinée du mardi 20 août qu’il est venu trouver sa boutique cambriolée.   « Dès que j’ai ouvert la porte de la boutique, j’ai vu une tôle percée et j’ai compris que les bandits m’ont volé « , a raconté la victime. Il poursuit en disant:  » la veille, c’est moi-même qui ai arrangé l’argent ; une somme de 45 millions. Il y avait  des cartes de recharges et des unités d’une   valeur de 28 millions aussi. Par rapport aux marchandises, je n’ai pas bien vérifié s’ils ont pu prendre quelque chose. »

Mercredi 22 Août 2024, les présumés assassins d’une fille âgée de 22 ans dans le, district de kaliokhori secteur Dornereya dans la commune rurale de Damakania ont été présentés à la presse. Il s’agit d’Amadou Hady Diallo le principal auteur présumé et Abdoul Aziz Boiro, son complice. Ils ont été interpellés par la brigade de recherches de Kindia.

Lundi 26 août 2024, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a présenté, la presse, des individus opérant au préjudice des gérants de kiosques Orange Money (OM). Ces derniers ont été arrêtés suite à une vingtaine de plaintes pour un montant total incriminé de 478 millions 171 mille 173 francs guinéens.

Selon le chef de la section atteinte aux personnes et à leurs biens, le Commissaire Principal de Police Mathieu Kolié, il s’agit de Morlaye Condé et de Mohamed Lamine Barry, tous deux élèves accusés de « soustraction frauduleuse de téléphones ».

Vendredi 30 août 2024, un opérateur économique a été assassiné à son domicile à Kobaya-Kignifi, en haute banlieue de Conakry. Il s’agit d’El hadj Hassimiou Diallo, père de famille âgé de la cinquantaine. Il a été tué aux environs de 3 heures du matin par des hommes encagoulés, qui n’auraient pas emporté grand-chose chez lui.

lundi 2 septembre 2024, un braquage spectaculaire s’est produit sur la route de Dounet, l’une des sous-préfectures de Mamou. Un gérant de kiosque Orange Money a été dépossédé de plus de 100 millions de francs guinéens alors qu’il quittait la ville de Mamou pour Dounet.

Le mercredi 4 septembre, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a procédé à la présentation de deux individus à son siège à Kaloum. Le premier est accusé de trafic illicite des migrants et l’autre, d’attaque à main armée.

Lors de la présentation, le Commissaire Amadou Sambou Bangoura a rappelé que c’est le vendredi 23 Août 2024, que la Direction Générale des Renseignements Intérieurs (DGRI) a conduit et mis à leur disposition, le nommé Dian Baïlo Bah, interpellé le 19 aout 2024, dans les locaux de la mairie de Matam, pour trafic illicite de migrants.

Le jeudi 19 septembre 2024, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a mis le grappin sur un présumé groupe de bandits, accusés de vols de motos à Conaky et environs. C’est le Commissaire divisionnaire de police, Amadou Sambou Bangoura, qui a procédé à leur présentation,

Selon lui, il s’agit d’une bande de cinq individus, dont une femme. «Ils opèrent à bord d’une voiture de marque Toyota, modèle RAV4. D’après les informations en notre possession, ils ont commis plusieurs vols de motos. Le dernier cas remonte au 5 septembre 2024, aux environs de 5 heures du matin à Kissosso, au préjudice de M. Keita Alimou, domicilié dans la même localité.

Mercredi 25 septembre, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a procédé encore à la présentation des présumés assassins d’El hadj Mamadou Hassimiou Diallo.

En effet, celui-ci a été tué dans la nuit du 29 au 30 août 2024, aux environs de 3 heures du matin, par des individus armés à son domicile sis au quartier Kobayah Kinity, secteur IV.

Selon le Commissaire divisionnaire de police et directeur central adjoint de la DCPJ, Séraphin Haba, «neuf personnes ont été arrêtées pour des faits d’association de malfaiteurs, de vol à main armée suivis de meurtre. »

Jeudi 26 septembre 2024, le Commissariat Central de Police de Kaporo-Rails, dans la commune de Ratoma, a procédé à la présentation d’une vingtaine d’individus dont la majorité était des Sierra-Léonais. Ils étaient accusés de vol et de la consommation des stupéfiants

Pour le  Commissaire Central de Kaporo-Rails, Commissaire divisionnaire de police, Mohamed Elmir Bangoura, il s’agit des individus qui semaient la terreur à Kipé,  Bambéto,  Demoudoula et au niveau des rails.

Dans la nuit du dimanche 6 octobre 2024, aux alentours de 23 heures, un conducteur de taxi a été interpellé à Kindia avec six enfants mineurs à bord de son véhicule, tous en provenance du Liberia. Cette arrestation est le résultat d’une patrouille mixte coordonnée par la première région militaire de Kindia.

D’après nos sources, ces six enfants ont été embarqués depuis le Liberia, en transitant par la Sierra Leone, Pamalap, Forécariah, Coyah, avant d’arriver à Kindia. Leur destination finale était la préfecture de Labé

Le mardi 8 octobre 2024, les forces de défense et de sécurité de la préfecture de Coyah ont procédé à une saisie record de 26 ballots de chanvre indien. La présentation de ces ballots s’est déroulée au Commissariat Central de Police de Coyah. Dans sa communication, le Commissaire Central de Coyah, Commissaire divisionnaire de police, Mansa Mady Condé a déclaré que c’est à la suite d’informations remontées par ses services de renseignement, de l’existence dans une maison annexe d’une quantité importante de drogue, que cette opération a été rendue possible.

Le  11 octobre 2024, la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a présenté à la presse, trois dossiers portant sur le grand banditisme. Il s’agit des présumés  assassins du caporal-chef, Amara Sidibé, des faussaires et un cas de vol d’un véhicule d’une société minière de la place.

En ce qui concerne l’arrestation des présumés assassins du caporal-chef, Amara Sidibé, le Commissaire de police, Amadou Sambou Bangoura explique : « C’est dans la nuit du 25 au 26 août 2024, aux environs de 2 heures du matin que des individus armés de PMK ont perpétré une attaque dans une carrière de granite sise à Kaliakhory dans la sous-prefecture de Maferinya, prefecture de Forécariah, au cours de laquelle ils ont tué le caporal-chef Amara Sidibé en service sur les lieux » 

Le 18 octobre 2024, l’ancien Secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Sadou Nimaga est porté disparu. La nouvelle a été confirmée à par sa famille qui n’a rien dit davantage. «Rien sur les conditions, ni les motifs de cette disparition. Sa famille, qui est sans nouvelle de lui depuis, parle tout de même ‘’d’enlèvement par des inconnus’’ dans un hôtel à Conakry.

 Dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre 2024, la société industrielle Odhav Pharma Guinée, située à Bouramaya Gbéréyiré, un district de la commune urbaine de Wassou, dans la préfecture de Dubréka, a été attaquée par des assaillants. L’attaque, survenue entre 2 et 3 heures du matin, a fait plusieurs blessés parmi les employés. D’importants dégâts matériels ont été constatés, et environ 800 millions de francs guinéens auraient été dérobés.

Mara Jacques, le responsable des ressources humaines, témoigne : «un chauffeur m’a appelé pour m’informer qu’il y avait eu une attaque entre 2 et 3 heures du matin. Beaucoup de choses ont été perdues, y compris des ordinateurs, des téléphones, 800 millions de francs guinéens, et l’un de nos véhicules, qui a ensuite été retrouvé à Wassou.»

Le vendredi 15 novembre 2024, aux environs de 1 heure dans le quartier Daka 1, précisément à « Ka Bowoun », de retour du marché hebdomadaire de Matakaou, dans la préfecture de Koubia, Amadou Tanou Baldé, a été abattu à Daka 1, juste au niveau de la colline. Son sac d’argent a été emporté par les assaillants, apprend votre quotidien électronique Guineenews de sources concordantes.

« Oui c’est effectif, il rentrait du marché hebdomadaire à une heure tardive. Donc, il a été rattrapé à Daka où il a été fusillé. Il paraît qu’il détenait une importante somme d’argent, parce que c’est comme s’il collecte l’argent de ses pairs pour rentrer avec. Pour l’instant, on ne connaît pas le montant, car la victime est décédée. Mais on est dans les investigations», explique El hadj Thierno Amadou Daka Diallo, le président de la chambre de commerce de Labé.

Le 20 novembre 2024,  l’opérateur économique importateur en Guinée des jus de marque « Gino », Alassane Diallo, a été kidnappé par des bandits armés dans son quartier à Koloma Soloprimo. Ce kidnapping est intervenu alors qu’il quittait la mosquée où il avait fait sa prière crépusculaire.

Les ravisseurs du riche commerçant ont tiré sur son compagnon qui avait tenté de s’interposer pour empêcher le kidnapping, l’homme aurait succombé de ses blessures.

Le jeudi 3 décembre 2024, le journaliste Habib Marouane Camara a été enlevé pour une destination inconnue. Dans une déclaration publiée à cet effet, les Etats Unis ont exprimé leur vive inquiétude face à cette situation. L’Ambassade des USA en Guinée, a également exhorté les autorités guinéennes à identifier les responsables.

Lire l'article en entier