Grève dans les écoles : A. Soumah du SLECG évoque « des loubards téléguidés »

À la suite des incidents survenus dans plusieurs établissements scolaires de Conakry et de l’intérieur du pays, Aboubacar Soumah, président du SLECG a tenu à dissiper toute confusion autour des perturbations enregistrées.

Selon lui, ces violences ne sont pas liées à la grève, mais à l’intervention de groupes extérieurs cherchant à semer le désordre.

« Il ne faut pas accuser la grève : accusez les loubards. Ce sont les loubards, qui ont jeté des pierres », a-t-il affirmé. Il va plus loin en estimant que ces individus seraient « programmés par ceux qui ont déclenché la grève. »

Soumah assure que les enseignants relevant de sa structure ont, eux, respecté les consignes depuis le 1er décembre. « Nous avons donné des instructions fermes à tous nos représentants d’aller en classe. Ils ont respecté le mot d’ordre : les cours se tiennent normalement. »

D’après lui, ce sont les attaques extérieures qui ont provoqué la panique observée dans les écoles. « Après une ou deux heures de cours, les loubards viennent jeter des pierres sur les enfants et les professeurs. Une fois que les coups de pierre commencent à tomber sur les écoles, les enfants sortent pour se sauver. C’est pour cela que vous avez constaté ces manifestations dans la rue. »

À la question d’une éventuelle négociation avec le SNE et FSPE, Aboubacar Soumah reste ferme. « Nous n’avons aucune négociation à mener avec eux. C’est le terrain qui commande. Nos camarades sont en classe ; ce sont eux qui viennent perturber les cours. »

Pour terminer, Aboubacar Soumah dit « condamner avec la dernière énergie les perturbateurs » et appelle l’État à « prendre ses dispositions » pour garantir la poursuite normale des enseignements.

Mariame Diallo pour Actuguinee

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