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La direction générale du Travail et des Lois sociales a organisé une rencontre de validation institutionnelle de la stratégie nationale de migration de main d’œuvre (SNMMO) fondée sur les droits de l’homme et sensible au genre en république de Guinée. Cette rencontre qui s’est tenue dans un réceptif hôtelier ce lundi 27 octobre 2025.
Elle a réuni plusieurs personnalités issues du monde du travail notamment le syndicat, le patronat,les partenaires techniques et financiers, entre autres.
Cette stratégie qui vient d’être validée constitue une bréviaire de la gouvernance migratoire efficace, est un outil d’harmonisation des politiques nationales et un vecteur de promotion du travail décent pour les migrants en Guinée,comme à l’étranger.
Selon le Directeur général du du Travail et lois sociales, au ministère du Travail et de la fonction publique, son élaboration a connu quatre étapes principales.
« J’ai commencé d’abord par le lancement officiel du processus en décembre 2024, marquant la volonté du gouvernement de doter le pays d’un cadre stratégique pour mieux gérer la migration de main-d’oeuvre dans un contexte de transition économique et sociale. La deuxième étape a été le recrutement d’un consultant international, en collaboration bien sûr avec l’OIT, qui a été chargé de conduire le diagnostic, l’analyse des données et la rédaction des documents stratégiques.La troisième étape a été l’organisation d’une série de consultations multisectorielles avec les acteurs étatiques, les partenaires sociaux, la société civile et tous ceux qui interviennent dans le cadre de la migration du travail en République de Guinée. La quatrième étape donc a été l’organisation des ateliers qui ont permis non seulement d’élaborer la stratégie nationale, le drapeau de la stratégie nationale, mais aussi de présenter à travers toujours des ateliers les résultats de cette stratégie, qui a recueilli les contributions des uns et des autres,et aussi des ateliers qui ont permis de valider techniquement le document des stratégies nationales de la migration humaine d’Europe », a expliqué Aly Badara Keita.
Cela a été rendu possible grâce à l’accompagnement de l’Union Européenne. Selon madame Florina Costica, Cheffe d’équipe gouvernance, délégation de l’Union européenne en Guinée, la Guinée a connu ces dernières années une transformation rapide de ses dynamiques migratoires, en tant que pays d’origine, de transit et de destination.
« Ces mobilités sont à la fois un défi et une opportunité. Elles traduisent la vitalité de la jeunesse guinéenne en quête d’emploi et d’avenir, mais elles soulignent aussi la nécessité d’une gouvernance cohérente, fondée sur les droits humains et sur les besoins du marché du travail. La stratégie nationale que vous validez aujourd’hui répond directement à ces enjeux. Elle s’inscrit dans le cadre du Programme par pays de promotion du travail décent (PPTD 2025-2029) et du Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF 2024-2028), tout en étant alignée sur la Politique nationale de l’emploi 2024-2030 et sur la Politique nationale de migration adoptée en 2020 », a laissé entendre Mme Floina Corstica.
Pour materialiser cela, l’UE réitère son engagement à accompagner la Guinée dans ce chantier. « L’Union européenne reste pleinement engagée aux côtés de la Guinée et de ses partenaires régionaux pour transformer cette stratégie en résultats concrets : en emplois décents, en formations qualifiantes, en trajectoires sûres et en histoires de réussite. Parce que derrière chaque politique publique, il y a des vies. Et derrière chaque stratégie, il y a une promesse celle d’un avenir plus juste, plus ouvert et plus humain », a rassuré madame Costica.
Le Mouvement syndical guinéen de donne comme mission de défendre les intérêts des travailleurs. Assister au lancement de ce processus à travers le programme FMM S’est Africa II n’est qu’un ouf de soulagement pour lui. Kader Aziz Camara, de dit convaincu qu’il s’inscrit dans un cadre obligatoire collectif, garantie que les flux migrants du travail soient gérés de manière responsable, équitable et durable au bénéfice des travailleurs migrants et de leurs familles, tout en protégeant les droits fondamentaux et tout en renforçant le dialogue social en contribuant de manière présente, pleine et entière à l’économie nationale de Guinée. D’où ce rappel.
« Il est essentiel de rappeler que notre pays a déjà ractifié la Convention 143 de l’OIT relative au travail transnational et aux droits des travailleurs migrants. Cet engagement ne serait constitué de frein au travail décent des migrants, bien au contraire, parallèle aux situations doivent nous interpeller avec davantage d’urgence et de responsabilité. Pour exiger une politique nationale, un cadre national solide, des mécanismes de contrôle efficace et une collaboration renforcée entre l’État, les employeurs, les travailleurs à travers leurs représentants sur l’équité des questions migratoires>> déclaré ce syndicaliste. »
Depuis le lancement de ce processus en décembre 2024, la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI) s’est dite impliquée activement à chaque étape afin de faire valoir le point de vue du secteur privé dans les mesures adoptées à l’effet de valoriser un développement économique inclusif. Dans cette perspective, a rappelé
Ismael Keita, vice-président de cette structure, la CGE-GUi n’a ménagé aucun effort pour apporter sa contribution dans le processus d’élaboration de cette stratégie, tant au niveau régional que mondial et aussi qu’au niveau national.
« Le patronat guinéen réaffirme son engagement ferme à soutenir une migration de main-d’oeuvre organisée, sécurisée et bénéfique à la nation et à la sous-région. Nous continuons à collaborer avec le BIT, les institutions publiques et nos partenaires régionaux pour faire de cette stratégie un levier concret de croissance, de compétitivité et de cohésion sociale », a-t-il promis.
La Cheffe de cabinet, représente du ministre du Travail et de la fonction publique a, au nom du ministre Faya François Bourouno remercié les partenaires techniques et financiers, le patronale, le syndicat ainsi que l’ensemble des acteurs qui se sont impliqués pour rendre effective la signature de la stratégie nationale de migration de main d’oeuvre 2026-2030.
« Cette stratégie n’est pas un document de plus. Elle constitue un outil d’orientation, de coordination et d’action qui fait de la migration de main-d’œuvre un moteur de propriété partagée. Autour de trois piliers majeurs, nous avons la promotion du travail décent pour tous, l’élargissement de la protection sociale aux travailleurs migrants et de manière cruciale, la lutte contre les pratiques abusives et l’exploitation », a souligné Mme Hassanatou Baldé.
Elle a également mis l’occasion à profit pour réitérer l’engagement du gouvernement à travers son ministre, de remplir sa part de responsabilité, dira la cheffe de cabinet avant d’inviter les acteurs concernés de faire autant dans un esprit de collaboration pour le bien de la gouvernance du travail et de la migration en Guinée.
Lébêré
L’article Gouvernance du travail et de la migration : la Guinée se dote d’une stratégie nationale est apparu en premier sur Mediaguinee.com.
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