Fermeture d’unités industrielles: N’bany Sidibé salue la mesure et appelle à plus de rigueur !

il y a 3 heures 15
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La ministre de l’Industrie et des PME vient d’interdire à 1 724 unités industrielles d’exercer, estimant que leurs produits ne sont pas propres à la consommation.

Selon l’arrêté lu à la télévision nationale, il s’agit notamment de sociétés d’eau minérale dont les produits seront immédiatement retirés du marché.

La décision est bien accueillie par l’Union pour la Défense des Consommateurs de Guinée.

Pour N’bany Sidibé, la fermeture de certaines unités industrielles opérant dans l’illégalité et violant les lois encadrant la liberté des prix est à saluer.

« Nous pensons que cette décision est salutaire. Elle va dans le sens de la protection des consommateurs et nous saluons l’initiative du ministère du Commerce et de l’Industrie. Car, comme vous le savez, l’eau, c’est la vie. Imaginez des unités industrielles installées partout, produisant sans respecter les normes sanitaires… C’est une menace grave pour la santé publique », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à notre rédaction, ce vendredi 18 juillet 2025.

Si cette mesure est nécessaire sur le plan sanitaire, N’bany Sidibé estime qu’il reste encore à faire.

« Il faut pousser ces industriels à se régulariser, à respecter scrupuleusement les normes de production. Aujourd’hui, face à la rareté de l’eau potable, les populations se tournent massivement vers les eaux minérales. Or, quand on regarde de près certaines étiquettes, on se rend compte qu’il s’agit souvent d’eaux de forage, mal filtrées, non adaptées à la consommation. Nous saluons donc le réveil des autorités et leur volonté de protéger la santé des citoyens. Mais nous les encourageons aussi à étendre ce contrôle à d’autres produits alimentaires. Il y a une anarchie totale sur notre marché. Il faut aller plus loin : certifier tous les produits mis en vente, renforcer les contrôles sur toutes les eaux minérales et potables commercialisées. », a-t-il plaidé.

N’bany Sidibé demande également la publication des résultats des analyses effectuées, car de nombreux consommateurs ont déjà été exposés à ces produits potentiellement dangereux.

Le président de l’Union pour la Défense des Consommateurs estime qu’il est inadmissible que ces unités aient pu produire et vendre pendant des années sans autorisation ni respect des normes.

Il appelle également à une réglementation stricte du secteur, à des sanctions contre les fautifs et au retrait immédiat du marché de tous les produits non conformes.

Hadja Kadé Barry 

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