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A Abidjan, l’envoyé spécial de Guinéenews a feuilleté les journaux ivoiriens au lendemain de la victoire héroïque des Éléphants sur les Lions de la Téranga.
« ÉLÉPHANTESQUE ! », s’exclame le Patriote de ce mardi 30 janvier. Pour le quotidien, les pachydermes ivoiriens n’ont pas trahi la mémoire d’Houphouët-Boigny. « Alors que tout avait mal débuté, ce lundi 29 janvier 2024, sur la pelouse de Yamoussoukro. Sur un manque d’attention d’Aurier, Sadio Mané adresse un centre en direction d’Habib Diallo. Ce dernier réussit un excellent contrôle et trouve la lucarne de Yahia Fofana (1-0) […] Qu’à cela ne tienne. Comme les Ivoiriens aiment le répéter depuis le repêchage de leur équipe nationale, un revenant n’a plus peur de la mort et c’est lui qui fait peur. Et sur la pelouse de Yamoussoukro, cela s’est vérifié. Après l’ouverture du score, le Sénégal a perdu son football… », a écrit le journal.
« Enfin, le visage du commando de la Côte d’Ivoire », titre Fraternité Matin. Le tabloïd étatique estime que « l’histoire ne ment pas ». Le journal écrit que la Côte d’Ivoire, ballotée, humiliée dans son stade, devant son public, a mis fin à la Can du Sénégal. « La Côte d’Ivoire a peut-être des bêtes noires, mais elle est aussi la bête noire de plusieurs nations. Et le Sénégal en fait partie. C’est le message que le sélectionneur national par intérim, Emerse Faé, a fait passer dès sa prise de fonction. Il a su fouetter l’orgueil des Éléphants…», lit-on dans le journal.
« Ils sont vraiment ressuscités ! », barre à sa Une l’@venir qui remercie les Eléphants d’avoir honoré la Côte d’Ivoire. Le journal a publié les images de la folie dans les rues d’Abidjan, Yamoussoukro, Korhogo, San Pedro…
« Pardonnez, quittez sur la route… Les Eléphants arrivent », a titré sur sa Une Super Sport, reprenant ainsi des mots de Môgô Farima de la chanteuse Roseline Layo. Le quotidien d’information sportive croit même que Boigny était là (au stade de Yamoussoukro) cette nuit du 29 janvier 2024. « En effet, sous la protection d’outre-tombe du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët Boigny, les Eléphants ont dompté les Lions de la Téranga, tenant du titre. Qui l’eut cru ? Personne. Sauf, sans doute, le vieux sage de Yamoussoukro. 31 ans après son départ dans l’au-delà, il est revenu pour aider ‘’ ses Éléphants ‘’ à accéder au quart de finale de la CAN 2023 qui se joue justement à domicile », écrit le journal.
Le journal poursuit en écrivant : « rien qu’à ce stade de la compétition, cette génération a fait mieux que sa devancière de Côte d’Ivoire 84. Hier, Dieu était Ivoirien. Car, si la main de Dieu n’était pas sur la Côte d’Ivoire, si cette main divine n’avait pas aussi fait capoter la bêtise du transfert d’Hervé Renard à la tête de la sélection, les Eléphants ne seraient pas en ¼ de finale. Parce que Dieu n’aurait pas accordé son onction au jeune Faé Emerse. Du coup, le pays ne serait pas en train de fêter sa qualification. Les Ivoiriens ne se seraient pas non plus réveillés, ce matin, avec la gueule de bois. Pour tout dire, si Dieu ne s’appelait pas Kouadio, Mamadou, Digbeu ou Mobio, on peut dire au moins ‘’ était ivoirien ‘’… ».