Dream City (Conakry) : la Société de Gestion et de Construction entend offrir aux Guinéens leur ville de rêve

Bientôt, les habitants de Conakry auront la possibilité de bénéficier d’un cadre de vie propice à l’image des villes modernes.

L’idée est portée par la Société de Gestion et de Construction de Guinée qui ambitionne de bâtir une nouvelle ville à Sonfonia (Tayaki) dans la commune du même nom.

La ville dénommée « Dream City » sera donc construite sur une étendue de plus de 700 hectares avec toutes les commodités.

Les travaux ont été déjà entamés. En tout, 10 hectares sont viabilisés, selon les initiateurs du projet.

« Actuellement, nous sommes au niveau du branchement électrique et de l’adduction d’eau potable. Grâce au management du directeur de la SGCG et de l’équipe chinoise, ce projet-là va se réaliser durant un délai bien précis. Déjà on a suffisamment d’aides financières. Actuellement là toutes les finances sont prêtes. Vous voyez les camions qui sont là et les remblais qui sont déjà faits, cela montre suffisamment que le financement est prêt. Il y a aussi beaucoup d’autres entreprises qui souhaitent acheter des terrains pour construire », a déclaré d’entrée Wang Hongfei Directeur Général de Dream City.

« Bref ! on veut faire le résumé de Conakry. Vous savez Conakry a raté en matière d’infrastructures, donc on veut doter la République de Guinée d’une nouvelle capitale dénommée Dream Cité », a ajouté le Directeur Général de la Société de Gestion et de Construction de Guinée (SGCG), lors d’une visite de terrain effectuée sur le site, ce samedi 20 avril 2024.

Sur une superficie de 741 hectares, le projet « Dream City » prévoit la construction des logements sociaux, économiques et résidentiels de standing.

La plage de Tayaki sera aménagée sur une surface de 7 kilomètres, mais pas seulement, précise Elhadj Baïlo Sow Directeur Général de la SGCG.

« Il y aura des industries légères, un quartier d’affaires, une administration dans ce domaine. C’est ce qui est prévu et c’est ce qui a été approuvé par l’Etat. Nous allons construire une autoroute de 40 mètres de largeur qui partira de la station TMI pour Sortir à Bawa. Donc, l’embouteillage que nous avons entre Cimenterie Kagbelen et autres, nous allons essayer de débarrasser Conakry de cela. Et ça sera sur fonds propres, mais en réalité on a eu des accompagnements de la part des banques de la place, telles que VISTA BANK, VISTA GUI etc. Ces deux banques nous ont achetés des camions, il y a VISTA BANK qui a promis une enveloppe de près de 4 millions de dollars pour un début », a-t-il expliqué.

Le coût global du projet est estimé à 1 milliard 600 millions de dollars et l’exécution des travaux s’étendra sur 10 ans.

« Mais les premières maisons vont sortir d’ici fin 2024 parce qu’on a déjà signé un contrat avec la société Orange pour l’acquisition de 361 maisons. Il y a VISTA GUI aussi qui veut acheter aussi 400 maisons. Pour ces deux entreprises, on veut réaliser d’ici 2025 au moins 1000 maisons. Notre objectif est de ramener tout Conakry ici. Tous les guinéens auront leur place ici. On a plus de 700 hectares, les utiliser de façon rationnelle. Nous allons travailler en hauteur pour que les gens gagnent suffisamment d’espace. On attend deux millions de familles à Sonfonia Tayaki », a-t-il rassuré.

À Sonfonia Tayaki, les riverains sont impressionnés par le niveau d’avancement des travaux. L’autoroute en cours d’aménagement facilite déjà l’accès à la zone d’extraction de sel.

Les femmes et jeunes qui y travaillent et qui avaient du mal à transporter leurs produits et de l’eau potable, n’ont cessé de remercier les initiateurs du projet « Dream City » pour leur clairvoyance.

Le directeur général de la Société de Gestion et de Construction de Guinée a aussi magnifié les actes du Général Mamadi Doumbouya en faveur de « Dream City ».

Selon Elhadj Baïlo Sow, l’Etat a joué pleinement son rôle dans l’acquisition de la convention et du titre de propriété du domaine.

Pour sécuriser le site, des agents ont été également mis à la disposition de la SGCG sur instructions du président de la transition.

Hadja Kadé Barry