Dr Faya Milimono prévient: « La Guinée ne restera plus sans partis politiques » 

il y a 1 mois 48
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Menacé de suspension par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation s’il ne se met pas en règle dans moins de 90 jours, le Bloc Libéral se fait voix à son tour.

Dans un entretien avec Mosaiqueguinee.com ce lundi 11 novembre 2024, le président de cette formation politique Dr Faya Milimono, a mis en garde le CNRD contre les risques de suppression des partis politiques en Guinée.

Selon lui, « si la Guinée demeure sans partis politiques on trouvera une manière originelle de permettre aux gens de s’organiser politiquement ».

« Le rapport ne peut pas être définitif, on est au milieu d’un processus, dans le même rapport le ministère a fait ressortir qu’il y a 37 partis politiques qui ne sont pas encore évalués. Il faut qu’on se dote d’une méthode, il faut que les objectifs poursuivis soient clairement donnés, ainsi que les critères. Le Bloc Libéral après le rapport dit provisoire allait réagir parce que les informations apparues sur notre fiche jusqu’aujourd’hui ne nous ressemblent pas. Quand on nous dit qu’on a participé à 3 élections sur 6, là on ne parle pas du BL. Le BL existe depuis le 11 février 2013, il n’y avait eu que deux (2) élections dont nous avons participé. Ils ont parlé aussi de deux (2) élections locales alors qu’il n’y avait eu qu’une seule élection locale. Sur notre liste également, il apparaît que nous avons participé à 2 législatives sur 4, pourtant il n’y a pas eu 4 élections législatives. On est en train de nous prendre pour un parti vieux de 40 ans. Le siège du Bloc Libéral est présenté dans la fiche comme n’étant pas dans un lieu séparé. On va donner au MATD les éléments qu’ils disent manquer. Dans tous les cas, si c’est un pays sans parti politique qu’on veut doter la Guinée, puisqu’on ne peut pas vous enlever la citoyenneté guinéenne, on trouvera une autre façon de permettre aux gens de défendre dans le cadre politique. Si on supprime les partis, on trouvera une manière originelle de permettre aux gens de s’organiser politiquement. La Guinée ne restera plus sans partis politiques », a-t-il lancé.

Pour rappel, le rapport final de la mission d’évaluation des partis politiques 2024, a été rendu public, lundi 28 octobre par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Il ressort que 53 partis politiques sont dissous, 37 partis non évalués, 54 partis suspendus pendant 3 mois, 67 partis mis sous observations.

Saidou Barry

Lire l'article en entier