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Le dimanche 26 octobre 2025 marquera exactement dix mois depuis l’arrestation du leader du parti ModeL, Aliou Bah, à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone.
À la suite de cette arrestation, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour “offense au chef de l’État.”
Lors de l’assemblée générale du Mouvement Démocratique Libéral (ModeL) ce samedi 25 octobre 2025, les militants du parti ont lancé un cri de cœur à l’endroit de l’opinion nationale et internationale, réclamant la libération de leur leader.
« Dix mois de détention illégale, alors que nous savons tous qu’il est innocent. Mobilisons-nous davantage pour envoyer un message fort : dix mois, c’est trop ! Nous ne prônons pas la violence. Notre force, c’est la mobilisation pacifique. Il est temps d’unir toutes les forces patriotiques pour que cette injustice s’arrête. Aliou Bah n’a pas sa place en prison. Nous continuerons à réclamer sa liberté et à mobiliser les fédérations, les militants et les sympathisants pour montrer que cette détention déshonore toute la République », a déclaré Ibrahim Diallo, chargé de communication du parti.
Pour lui, tout comme Moïse Diawara, porte-parole du parti, malgré le contexte difficile, les militants doivent rester constants et fidèles aux valeurs qui fondent le ModeL.
« Chers militants, sympathisants et responsables, l’heure n’est plus à la plainte ni à la victimisation. Nous avons été résilients, et nous devons continuer à l’être. Relevons-nous et battons-nous contre l’injustice, d’où qu’elle vienne. Ce n’est pas un cas isolé : malheureusement, les injustices sont devenues tellement fréquentes qu’on commence à les banaliser. Cela ne doit plus continuer. Aux autorités, nous disons : libérez le président Aliou Bah. Il est innocent, il n’a commis aucun crime. C’est un patriote, un visionnaire, un homme qui aime la Guinée. La preuve, c’est l’engouement qu’il suscite à travers le pays », a plaidé Moïse Diawara.
Pour lui, maintenir Aliou Bah en détention revient à frustrer des milliers de Guinéens qui se reconnaissent en lui.
Il demande ainsi sa libération immédiate, et reste convaincu que : « la Guinée mérite mieux : seule la justice élève une nation, et il est impossible de construire un pays sur l’injustice. »
Hadja Kadé Barry
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il y a 5 heures
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