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Dans un déclaration rendue publique mercredi 15 janvier 2025, les Forces Vives de Guinée (FVG) ont entre autres invité leurs représentants à se retirer immédiatement de toutes les institutions de la transition. Seule la lutte libère, disent-elles. L’Union Sacrée des Forces Vives de Guinée ne partage pas cet avis. Dans une interview accordée à Mediaguinee dans la matinée de ce jeudi 16 janvier 2025, le président de cette coalition qui regroupe plusieurs partis politiques trouve que ce n’est pas la solution idoine pour sortir de cette transition qui était censée prendre fin le 31 décembre dernier.
Il ajoute également que tout ce qui a manqué dans l’accord politique avec la CEDEAO, ils ont défini tout sauf définir les moyens, parce qu’à un moment donné, le ministre Mory Condé avait parlé de 600 millions de d’Euros pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Le président de l’Alternance Démocratique pour le Changement du Bloc de l’Opposition Constructive (ADC-BOC) dit avoir pris acte de leur déclaration mais quant à eux représentés au sein du CNT, ils n’ont pas été associés à cette démarche. «Donc on ne participe pas à leur démarche, on n’a pas la même vision. Aujourd’hui, nous on a dit qu’on donne un bénéfice de doute au CNRD dans la mesure où si on devait contester le CNRD c’est avant le 31 décembre 2024 mais si on attend que le 31 passe et que le président fait son adresse à la nation et qu’il dit que l’année 2025 ça sera une année électorale où toutes les élections seront organisées et qu’il y aura le retour à l’ordre constitutionnel, tout ce qui a manqué c’est de nous dire quels sont les chronogrammes de ces activités. Nous, nous pensons qu’à cette phase, il faut s’atteler à cette disposition du président de la transition et qu’il faut aller de l’avant», estime-t-il.
Poursuivant, l’ancien député de la 9ème législature de proposer quelques pistes de solution pour désamorcer cette situation. «Maintenant c’est de faire en sorte que le président instruit à son Premier ministre, Chef du Gouvernement pour l’ouverture d’un cadre formel de concertation réunissant tous les acteurs majeurs du pays afin que ces activités qui vont se dérouler pendant cette période soient vraiment discutées et que les moyens y afférents soient aussi discutés. Parce que ce qui a manqué dans l’accord politique avec la CEDEAO, ils ont défini tout sauf définir les moyens, parce qu’à un moment donné le ministre Mory Condé avait parlé de 600 millions de d’Euro pour le retour à l’ordre constitutionnel, chose que les partenaires réunis, on n’a pas eu 100 millions. Donc si on parle de 600 millions et qu’on a même pas eu les 20% cela veut dire que ce n’est pas facile qu’on finisse la transition en 2 ans», a-t-il expliqué.
Cette fois-ci, ajoute-t-il, «Il faut essayer d’écarter tous ces paramètres pour légitimer la mise en œuvre du chronogramme que le président lui-même a donné au peuple de Guinée et que les activités qu’il y a à faire soient aussi discutées de fond en comble et qu’on sache c’est-à-dire de janvier-février que ce qu’on fait ? Et mars-avril que ce qu’on fait ? Jusqu’au 31 décembre 2025 et que toutes les activités sont épuisées. Actuellement, c’est ça la question fondamentale, si on aime son pays».
À en croire cet acteur qui désapprouve la voie de la rue «Vouloir engager ces hostilités c’est de créer un précédent parce qu’à chaque annonce des manifestations de nos amis des Forces Vives de Guinée, il y a au moins 1 mort en Guinée ou 2, un mort de trop. Moi je pense qu’il ne faut pas aller dans ce sens, il faut ressayer de mettre un mécanisme permettant au CNRD de s’assoir avec nous pour arrêter quelque chose. Mais au CNRD d’arrêter également de refuser de rencontrer les politiques. Parce qu’aujourd’hui, nous de l’Union Sacrée, nous avons compris, on a fait même une demande pour rencontrer le président à travers son ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. On a écrit et on a écrit à la présidence on n’a pas pu le rencontrer. Mais c’est Makanera qui a eu faire, il a été reçu par le Président et on lui a offert une voiture… », a-t-il déploré.
Mamadou Yaya Barry
L’article Demande de retrait des représentants des FVG de toutes les institutions de la transition: «on ne participe pas à leur démarche, on n’a pas la même vision» (Dr Ibrahima Sory ADC-BOC) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.