Demande de retrait des membres des FVG des les institutions: réactions croisées de citoyens

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La déclaration faite par les Forces Vives de Guinée (FVG) invitant leurs représentants à se retirer des institutions fait l’objet de beaucoup de commentaires. Dans un micro-trottoir réalisé le jeudi 16 janvier 2025, les Guinéens sont largement divisés sur cette déclaration de cette coalition qui regroupe les plus grands partis politiques de la Guinée de ces dernières années. Si les uns estiment que les représentants des FVG doivent quitter, les autres pensent le contraire.  

Lamabak, enseignant de son état, soutient «qu’à partir du moment où les forces vives affirment de ne pas reconnaître Mamadi Doumbouya comme président de la transition au-delà du 31 décembre 2024 qui marque la fin de la transition, la première des choses à faire c’est de demander à tous les représentants se trouvant dans tous les organes de la transition de cesser de servir cette junte qui n’a pas respecté ses engagements pris en commun accord avec la CEDEAO. En cas de refus de se retirer des organes de la transition, pour une question de cohérence dans la lutte, les forces vives doivent même aller jusqu’à suspendre ces membres qui continueront de servir la junte de leurs organisations politiques ou de la société civile. On ne peut pas combattre une organisation et avoir des membres qui sont au service de cette même organisation». 

Alhassane, commerçant à  Koloma, aborde quant à lui dans un sens contraire de son prédécesseur. «Ils doivent quitter s’ils ne font pas la politique du ventre, s’ils ont une petite moralité, ils doivent quitter. Ils doivent quitter parce les engagements n’ont pas été respectés, ils font tout sauf un travail sérieux», réagit-il.  

Poursuivant, Bapathé Sow a laissé entendre que les membres du CNT et des autres institutions doivent continuer à siéger, tout en apportant leur contribution. «Il ne faut pas que tout le monde démissionne, sinon nous allons constater ce qu’on appelle un vide juridique et lorsqu’il y a un vide juridique, c’est les citoyens qui vont en pâtir. Il ne faut pas être sur la même longueur d’onde que les hommes politiques parce qu’eux c’est le chaos qui les arrange, pourtant nous n’avons pas besoin de chaos dans ce pays-là. Vous savez, tout n’est pas lié à l’argent, ils doivent siéger pour changer les choses en interne, parce qu’on ne peut pas être à l’externe et espérer apporter une solution. Et ceux qui se trouvent dans les autres institutions, ils doivent continuer à siéger parce que cela y va de l’avenir du pays», a-t-il martelé. 

Pour finir, Thierno Hamidou, âgé d’une cinquantaine d’années, abonde dans le même sens que le premier. «Si les gens sont ensemble, ils doivent travailler en toute transparence mais ceux qui nous gouvernent là depuis leur prise du pouvoir, ce qu’ils ont promis aux citoyens et ce qu’ils font, il y a une très grande différence dans le mauvais sens. Si les Forces vives de Guinée demandent à leurs représentants de se retirer des institutions, ils doivent normalement quitter. Mais s’ils restent, ça sera désormais à leur propre compte et le fait de rester suppose qu’ils suivent leurs propres intérêts. S’ils gagnent de l’argent et remplissent leur poche et oublient la souffrance des citoyens, qu’ils sachent qu’ils font leur propre travail. Au lieu de parler du retour à l’ordre constitutionnel, ils ne parlent que Simandou 2040 et suivent leurs intérêts et non celui de la population».

Mamadou Yaya Barry

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