Crise au sein de l’éducation : les négociations reprennent ce jeudi, avec désormais 12 points à examiner

il y a 2 heures 11
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Les discussions sont en cours au sein de l’intersyndicale pour décider de la levée du mot d’ordre de grève générale et illimitée, suite aux engagements pris par le gouvernement.

En position de force, l’intersyndicale de l’éducation (FSPE-SNE) discute actuellement dans la salle de réunion de la CNTG. Les leaders syndicaux consultent les enseignants sur la nécessité de suspendre ou non le mot d’ordre de grève générale et illimitée qui secoue profondément le secteur. Cette consultation fait suite aux engagements pris par le gouvernement par l’intermédiaire du ministre de la fonction publique mardi, en vue de trouver une solution à la crise.

Fortement déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les enseignants ont accueilli les secrétaires généraux de la FSPE et du SNE en scandant des slogans « Statut particulier ou jamais ! Engagement, engagement ! », en référence à l’engagement des enseignants contractuels communaux. « Déblocage, déblocage ! » pour réclamer le déblocage des salaires

Leur message est clair : C’est maintenant ou jamais.

Dans cette ferveur, Michel Pépé Balamou a réitéré la détermination de son camp à ne pas fléchir.

« Nous ne serons jamais intimidés par qui que ce soit. Ce sont nos élèves que nous avons enseignés », a-t-il lancé, en faisant allusion aux autorités du pays.

Le syndicaliste a également rappelé au SLECG que les rapports de force ont changé avec l’avènement d’une jeunesse qui aspire à une révolution syndicale.

S’agissant des résolutions issues des discussions avec le ministre de la Fonction publique, Faya François Bourouno, Michel Pépé Balamou a déclaré devant les enseignants que les négociations reprendront demain jeudi 11 décembre au ministère de la Fonction publique, avec le retour du SNAESURS autour de la table.

Selon lui, il sera question de revoir le statut unique dans l’intérêt de toute la corporation. Initialement axées sur neuf points, les discussions porteront désormais sur douze points.

Le gouvernement a sollicité que le syndicat lui accorde une dernière chance jusqu’au samedi prochain.

La parole a été donnée aux enseignants à la tribune syndicale pour débattre de la nécessité de suspendre ou non le mouvement de crise.

À suivre !

Alhassane Fofana

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