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En 2012, trente-deux (32) jeunes guinéens ont été arrêtés à Conakry puis conduits au camp militaire de Soronkony, situé dans la région de Kankan.
Selon les informations recueillies auprès des organisations de défense des droits de l’homme à l’époque, ces derniers ont été victimes de traitements inhumains et dégradants pendant leur incarcération.
Ces jeunes qui seront plus tard libérés ne sont toujours pas en contact avec la commission chargée d’enquêter sur les crimes commis sous le règne d’Alpha Condé.
Pour la bonne marche de la procédure, l’avocat des victimes de ces victimes de violences et leurs parents demande à tout un chacun d’œuvrer à ce que ces jeunes s’identifient et se présentent, les vendredis au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry pour être auditionnés.
« Nous sollicitons au niveau de la population, quiconque connait un de ces jeunes ou bien leur contact de nous faire savoir, afin qu’ils soient auditionnés par les officiers de police judiciaire. Éventuellement qu’ils puissent expliquer ce dont ils ont été victimes pour pouvoir bénéficier de soutien psychologique et moral. C’est important qu’ils arrivent à se faire auditionner pour raconter ce qui s’est passé, afin que la procédure puisse continuer jusqu’à ce qu’il y ait un procès juste et équitable », a invité Maitre Thierno Souleymane Baldé au micro de mosaiqueguinee.com ce mardi 26 mars 2024.
Les concernés peuvent également contacter le cabinet de Me Thierno Souleymane Baldé ou le président de la commission d’enquête sur les crimes et délits commis sous le magistère d’Alpha Condé, le Colonel Moussa Sangaré.
Hadja Kadé Barry