Couverture d’un procès sensible: des journalistes bénéficient d’une session de formation

il y a 11 mois 130
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Une quarantaine de journalistes de la presse nationale ont bénéficié d’un renforcement des capacités sur les techniques de la couverture d’un procès sensible. Durant le séminaire, les professionnels de l’information ont été initiés au fact-checking, au techniques de couverture d’un procès sensible, et à l’usage des concepts juridiques.

C’est une démarche du département de la justice à travers la cellule de communication du procès des évènements du 28 septembre 2009. Elle vise à amener les hommes de médias à plus de professionnalisme dans le traitement des informations, en éveillant en eux un esprit critique et de remise en cause.

A la faveur de la cérémonie de clôture, au terme de trois jours d’intenses échanges, le président de la cellule de communication dudit procès a tenu à souligner que les trois jours de travaux constitue un levier d’une nouvelle dynamique de communication médiatique.

« Nous pensons désormais qu’au niveau des salles de rédaction, le traitement d’informations va s’améliorer. L’objectif étant que les journalistes se remettent en cause, parce que nous avons dit: un journaliste se remet en cause toutes les minutes, tous les jours, toutes les semaines mais aussi tous les mois et pourquoi pas tous les ans », a déclaré Abdoulaye Djibril Diallo.

Au nom du comité d’organisation, il a remercié les participants pour l’assiduité et la ponctualité qui ont marqué leur présence pendant les trois jours. Poursuivant, le spécialiste des questions de justice les a invités à démultiplier cette session de formation à l’intérieur de leur rédaction pour que vive une presse libre et indépendante en Guinée au service de la République pour le renforcement de l’état de droit et la démocratie en République de Guinée.

En présidant, la cérémonie de clôture, la secrétaire générale du ministère de la justice et des droits de l’homme Mme Marie Irène Hadjimalis a rappelé que la liberté d’expression, et par extension la liberté de l’information, constitue le droit fondamental, qui pèse plus lourd que d’autres, qui commande une attention particulière et dont l’application assure le respect d’autres droits ou libertés.

« J’ose espérer que vous vous êtes donnés, mutuellement, les avis et opinions de son utilisation rationnelle et légitime, au service des populations et non des politiques et de l’argent », a-t-elle invité.

Pour leur part, les bénéficiaires, tout en saluant l’initiative, ont invité les organisateurs à démultiplier les renforcements de capacités, à l’effet de leur permettre de corriger leurs lacunes. Ils promettent enfin de faire bon usage des enseignements reçus.

Alhassane Fofana

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