Conakry : le ministre Bachir Diallo inaugure le service de santé de la police et de la protection civile

Il s’agit d’un édifice entièrement rénové et équipé de matériels médicaux de pointe et des mobiliers modernes.

Il comprend deux bureaux, une salle de soins, une salle d’urgence médicale, une salle de consultation générale, une salle de tri, deux salles d’hospitalisation avec 12 lits, pour offrir un confort optimal, un cabinet dentaire, une pharmacie, un forage et 2 cuves à eau, un laboratoire d’analyse biomédicale avec un microscope électrique, deux automates, un pour la biochimie et le second pour l’hématologie et autres appareils pour les diagnostics de haute précision.

C’est le ministre de la sécurité et de la protection civile qui a officié la cérémonie d’inauguration du bâtiment situé à quelques mètres de la sûreté urbaine de Conakry, ce mercredi.

C’était en présence du chef d’Etat-major des forces armées, de la gouverneure de la ville Conakry, des cadres du département de la sécurité, ainsi que les services de la gendarmerie.

Dans son propos introductif, le directeur général du service de la santé de la police nationale et de la protection civile a souligné que c’est une structure qui a pour mission principale, la prise en charge de tous les problèmes sanitaires se rapportant à la police et à la protection civile.

« La remise en état de fonctionnement de ce centre est l’expression éloquente et rassurante que Monsieur le ministre de la sécurité de la protection civile accorde à la police nationale et à la protection civile à l’effet à bien mener leur mission régulière », a déclaré Faya Tolno.

D’après lui, c’est un service qui va offrir des soins de santé de qualité aux populations riveraines. Il précise que cette inauguration marque un pas important et significatif dans l’amélioration des services de santé apportés aux fonctionnaires de police et de la protection civile. Car, rappelle le colonel Tolno, « ce projet qui est devenu aujourd’hui une réalité, n’était qu’une utopie il y a quelques années ».

Le directeur général des services de santé de la police a rassuré le ministre Bachir Diallo quant à l’engagement du personnel soignant à offrir un service de qualité au personnel de la police nationale et la protection civile, mais également aux citoyens de la localité.

Enfin, il a sollicité du ministre, un appui inlassable pour la réalisation de services de santé dans toutes les structures de police et de la protection civile, sur l’ensemble du territoire national.

Présente à cette cérémonie, la gouverneure de la ville de Conakry a adressé ses remerciements au département de la sécurité et de la protection civile pour avoir doté la police nationale d’un centre de santé moderne et multifonctionnel.

« Ce centre de santé renforce la capacité de prise en charge du système sanitaire de notre pays aussi bien pour les forces de défense et de sécurité mais aussi la population », a-t-elle indiqué.

Elle a profité de l’occasion pour demander aux bénéficiaires de prendre soin de ce patrimoine commun pour sa pérennisation dans l’intérêt de tous.

En présidant la cérémonie d’inauguration, le ministre de la sécurité et de la protection civile a tenu à préciser que c’est un édifice qui répond à la promesse du chef de l’État de créer les meilleurs conditions de travail pour les forces de défense et de sécurité ainsi que les citoyens.

« Cette structure sanitaire est plus qu’un bâtiment que vous voyez, il est le reflet de notre détermination à offrir des soins de qualité à nos fonctionnaires, et que cet établissement soit un lieu de guérison, d’espoir et de compassion pour tous ceux qui franchiront ces portes. Je tiens à remercier chacun de vous pour votre contribution remarquable dans la réalisation de ce projet (…). Laissez-moi vous dire qu’ensemble nous continuerons à fournir des soins de santé solide et accessible aux fonctionnaires de police et de la Protection civile », a dit Bachir Diallo.

Après les discours, le ministre de la sécurité a remis deux véhicules, dont une ambulance à la direction du service de santé du ministère, avant la visite guidée dans les locaux du Centre hospitalier.

Alhassane Fofana