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Les lampions se sont éteints sur la deuxième édition du Week-end Africain du Droit Minier et de l’Energie (WADME), samedi 11 mai 2024, à l’Hôtel Primus de Kaloum, à Conakry.
Cet évènement qui réunit les professionnels du droit, les décideurs et investisseurs du secteur des mines et de l’énergie en Afrique, est l’initiative du Barreau de Guinée et l’Institut de Formation et d’expertise Juridique (IFEJ).
Durant deux jours, cette deuxième édition du Week-end Africain du Droit Minier et de l’Energie (WADME) a permis d’échanger sur les enjeux et problématiques liés à la recherche, au développement et à l’exploitation des ressources minières, énergétiques et pétrolières du continent.
À l’occasion de cette cérémonie de clôture, le président du comité d’organisation du WADME monsieur Momoya Sylla, a d’abord salué la forte mobilisation des hommes de droits du continent pour des échanges fructueux.
Plus loin, il a laissé entendre que cette rencontre a été très riche pour l’ensemble des participants.
« Le Weekend Africain du Droit Minier et de l’Energie est un endroit incontournable pour tous ceux qui sont impliqués dans ces domaines en Afrique. Ce rendez-vous a été très riche et importante pour nous et tous les hommes de droit. Nous avons accueilli l’Afrique et le monde, c’est une joie immense, nous sommes convaincus que le droit est un facteur d’union et la formation est fondamentale pour les hommes de droits », dira-t-il.
De son côté, le Bâtonnier de l’ordre des Avocats de Guinée, Me Mamadou Souaré Diop, tout en félicitant leurs partenaires dont la Banque africaine de développement (BAD), a mis en avant la nécessité de suivre l’évolution du droit.
« Nous voici sur la ligne d’arrivée de la première partie du week-end Africain du Droit Minier, c’est le week-end du droit, vous avez dû constaté qu’il s’agit d’un week-end ouvert et pas seulement Africain. C’est une conclusion de satisfaction, il faut être humble pour ne pas se qualifier soit même. Mais nous avons le sentiment d’avoir organisé ce week-end et nous avons le sentiment qu’il a réussi. Aujourd’hui nous sommes obligés de suivre l’évolution du droit , il faut se former. Le droit évolue et nous avons pour mission de participer à la promotion du droit au bénéfice de nos sociétés. C’est une obligation pour tout avocat de participer à ce genre de rencontre. C’est une remise à niveau qui est obligatoire chez nous. Les thématiques sont intéressantes, se sont des thématiques d’actualité. Nous avons eu droit à des panelistes de haut niveau qui ont la maitrise de leur domaine. C’est une réussite totale. On a dialogué et proposé des solutions aux grands enjeux juridiques liés à la recherche, au développement et à l’exploitation des ressources minières et énergétiques (renouvelables et fossiles) du continent africain », a-t-il lancé.
Ledit événement, il faut le noter, a été ponctué par une série de conférences, des ateliers de formation, la visite d’un site minier et un espace de networking entre l’ensemble des participants nationaux et internationaux, les autorités ministérielles, directeurs généraux, directeurs juridiques, avocats, juristes, consultants, universitaires et aux autres professionnels du secteur minier et de l’énergie en Afrique.
Cette cérémonie de clôture a pris fin par une remise du Nimba et des attestations aux différents participants.
Saidou Barry