Choqué par l’élimination, Courtois nomme Ancelotti comme coupable : « Il nous dit de… »

il y a 2 jours 33

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Il ne hausse pas le ton, mais le message passe. Fort. Tranchant. Presque brutal.
Au sortir de l’élimination du Real Madrid par Arsenal en quart de finale de la Ligue des champions, Thibaut Courtois n’a pas cherché à sauver les apparences. Sur la pelouse du Santiago Bernabéu, encore marquée par la frustration du public, le gardien belge a parlé vrai. Très vrai. Et certaines de ses phrases, bien que calmes, résonnent aujourd’hui comme un signal d’alarme pour Carlo Ancelotti.

Le score global est sans appel : 5-1 pour Arsenal sur les deux matchs.
Une défaite cinglante. Une sortie sans éclat pour le champion en titre. Et surtout, un jeu jugé trop pauvre pour prétendre à mieux. Courtois, qui a été l’un des rares à sortir du lot mercredi soir, a pointé ce qu’il appelle un “manque de fond de jeu”. Pas frontalement, mais suffisamment clairement pour que le message ne passe pas inaperçu. « Nous avons perdu contre une équipe d’Arsenal supérieure et il faut l’accepter. », a-t-il d’abord dit.

D’entrée, il coupe court aux discours d’excuse. Pas comme Lucas Vázquez, qui assurait qu’Arsenal “n’avait rien fait”. Pour Courtois, au contraire, les Gunners ont maîtrisé leur sujet. Et lui, il demande de l’introspection. Dans son analyse, le gardien de 32 ans glisse une critique indirecte sur la stratégie offensive du Real. « Nous avons centré de nombreuses fois, mais cette année, nous n’avons pas un Joselu pour gagner ces duels. Nous n’avons pas de fond de jeu », a-t-il pesté et pour beaucoup, il vise directement Carlo Ancelotti, entraîneur du Real Madrid.

Il parle d’un manque. D’un profil absent. D’un déséquilibre. En creux, il remet en cause les choix tactiques du staff. Centrer autant, sans présence forte dans la surface, c’est prévisible, stérile, inefficace.

Ancelotti dans le viseur ?

Mais c’est une autre phrase qui a fait tiquer le vestiaire. Et les observateurs. « Je sens que nous sommes une équipe, mais parfois, nous devons construire davantage de phases collectives et ne pas tout faire individuellement. », ajoute Coirtois.

Traduction ? Le Real s’en remet trop à ses stars. À Vinícius, à Mbappé, à Bellingham. Des éclairs, des exploits. Mais pas de système cohérent. Courtois demande un vrai plan. Une vraie animation. Un fond de jeu capable de tenir face à une équipe organisée. Et ça, c’est le travail de l’entraîneur.

Le nom de Carlo Ancelotti n’est jamais cité. Mais il flotte dans l’air. Quand Courtois dit : « Nous faisons sur le terrain ce qu’il nous demande », il ne s’agit plus de critique indirecte. Il décrit un cadre figé. Une équipe qui applique, mais ne progresse plus. Le message passe. Et il dérange. Surtout dans un moment où l’avenir d’Ancelotti au Real Madrid semble déjà scellé. Malgré les trophées, malgré son aura, le club songe à tourner la page. Xabi Alonso, Zidane, voire Cesc Fàbregas… les rumeurs enflent.

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