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Lors de son passage, vendredi 27 décembre 2024, dans l’émission « on fait le point » de la RTG, le ministre des Transports a évoqué le cas des travailleurs de la société Albayrak qui, depuis quelques temps, réclament des arriérés de salaires.
Ousmane Gaoual a d’abord reconnu qu’il est de l’ordre naturel des choses, de faire des revendications, quand on n’a pas son dû,
Cependant, il a souligné qu’il ne faut pas perdre de vue, que c’est du social que l’État fait pour ces travailleurs.
« Parce que vous avez aujourd’hui 450 travailleurs. On n’a licencié personne, avec l’espoir qu’à l’arrivée des nouveaux bus, ils vont trouver du travail dans ces bus-là. Mais il n’y a que 15 bus. Si on regardait les règles strictes du marché, on aurait renvoyé tout le monde. Parce que 450 personnes pour exploiter 15 bus, c’est trop ! Mais, l’État a préféré garder leur salaire, les garder effectivement dans les procédures de décaissement » a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « quand vous introduisez une facture qui vient au ministère, on a le temps de vérification par le service. Après, on engage les paiements. Ça va aux finances, ça va jusqu’à la banque centrale. Ça peut prendre du temps. Ce même retard est imputable à nos décaissements, quand c’est des investissements publics. Maintenant, c’est un processus qui est long pour quelqu’un qui attend son montant. C’est ce qui explique l’actuelle situation. Mais c’est vraiment une attention sociale de l’État, vis-à-vis de ces salariés. Notre objectif n’est pas de les renvoyer, c’est de les garder, en vue de pouvoir leur donner une opportunité de travailler dans la nouvelle compagnie qui va être créée. C’est pour ça que nous leur disons, quand on les rencontre, de continuer à être résilients » , a-t-il ajouté