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Contrairement aux années précédentes, la commune urbaine de Labé est confrontée à une augmentation continue et inquiétante du prix de la pomme de terre, sans aucune baisse significative. Le coût d’acquisition ne fait qu’augmenter, au grand dam des consommateurs qui se trouvent démunis face à cette situation, comme l’a constaté la rédaction régionale de votre quotidien électronique Guinéenews.

Le prix du kilogramme de pomme de terre est passé de 11 000 GNF à 13 000 GNF au marché de Labé, ce dimanche 14 décembre 2025. Cette hausse est d’autant plus préoccupante qu’à cette période de l’année, le kilogramme se négocie habituellement entre 6 000 et 7 000 GNF partout à Labé. « En moins d’une semaine j’ai acheté le kilogramme à 11 000 GNF, aujourd’hui (dimanche 14 décembre 2025) le même kilogramme est vendu ici au marché de Labé à 13 000 GNF. Pourtant d’habitude à cette période le kilogramme est entre 6 000, 7 000 GNF partout à Labé. Donc, à cette allure, on risque d’aller au-delà de 15 000 GNF », dénonce Ramatoulaye Diané, restauratrice rencontrée aux alentours du marché de pomme de terre de Labé.
Désormais, de nombreuses ménagères préfèrent se rabattre sur des substituts comme le taro, le manioc ou la patate douce. Fanta Camara, une ménagère, explique la difficulté : « Avec une grande famille comme la nôtre, un seul kilogramme de pomme de terre ne fait pas l’affaire ; il nous faut deux à trois kilogrammes. Et à ce prix on ne s’en sort pas. Voilà pourquoi, je me tourne souvent vers le manioc, le taro et même la patate pour combler le vide. Parfois ce sont les vendeuses au détail qui sont responsables de cette hausse. Comme l’État ne contrôle pas les prix, chacun augmente comme bon lui semble alors que ces pommes de terre ne sont pas importées. Elles viennent toutes d’ici », dénonce cette ménagère.
Saisie sur la question, Kanie Diallo, détaillant de pommes de terre au niveau de la GTZ de Labé, rejette la responsabilité. « Ce n’est pas vrai ; nous ne sommes que des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs. Si on achète cher, forcément on revend cher. C’est la loi du marché. Précédemment on proposait le kilogramme à 11 000 GNF. Mais depuis une semaine, ils ont augmenté le prix de vente et finalement on est à 13 000 GNF par kilogramme. Parfois, on gagne 500 GNF parfois 1 000 GNF par kilogramme. C’est juste ça notre intérêt et c’est dans ça qu’on tire le transport de la marchandise, les frais d’embarquement et de débarquement ainsi que le loyer de nos boutiques » enchaîne-t-elle.
Saisie sur la question, Kanie Diallo, une détaillante de pomme de terre au niveau de la GTZ de Labé, rejette la responsabilité. Elle s’explique : « Ce n’est pas vrai ; nous ne sommes que des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs. Si on achète cher, forcément on revend cher. C’est la loi du marché ». Elle précise que sa marge de gain est faible, souvent entre 500 GNF et 1 000 GNF par kilogramme, somme qui sert à couvrir les frais de transport, d’embarquement, de débarquement et le loyer de la boutique.
À cette allure, l’accroissement du prix de vente risque de se poursuivre sur l’ensemble des marchés de la région administrative, et cette augmentation devrait se répercuter sur toute l’étendue du territoire national.
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il y a 3 heures
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