CAMES 2025 : clôture à Conakry de la 42e session entre bilan, perspectives et reconnaissance

La 42e session du Conseil des ministres du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) s’est officiellement achevée ce vendredi 23 mai à Conakry, marquant cinq jours de travaux intenses et fructueux en faveur de l’avenir de l’enseignement supérieur africain.

Ministres, experts, partenaires techniques et financiers, ainsi que membres du Secrétariat général, se sont penchés sur des enjeux majeurs tels que la qualité de l’enseignement, l’harmonisation des diplômes et la digitalisation des procédures académiques. Désormais, ces acteurs du monde académique se tournent vers Libreville, hôte de la 43e session.

Dans son discours de clôture, le ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, président en exercice du Conseil des ministres du CAMES, a salué l’engagement des participants :

« Grâce à la rigueur des travaux préparatoires, nous avons pu adopter des décisions structurantes, notamment sur la création d’une académie virtuelle, l’enseignement des STEM et l’homologation des diplômes de la diaspora. »

Il a également exprimé sa gratitude au président de la République de Guinée et au Premier ministre pour leur appui sans faille à l’organisation de cet événement régional de haut niveau.

La professeure Édith Delphine Emmanuel-Adouki, ministre congolaise de l’Enseignement supérieur et présidente sortante du Conseil, a quant à elle exprimé sa satisfaction à l’issue de son mandat :

« Nous avons abordé des questions essentielles pour l’évolution de nos systèmes éducatifs. Je suis confiante que mon successeur poursuivra cette œuvre entamée il y a 57 ans », a-t-elle déclaré.

La République gabonaise, représentée par le Dr Simplice Désiré Mamboula, s’est dite honorée d’accueillir la prochaine session du CAMES :

« C’est un événement scientifique majeur. Pour le Gabon, c’est une marque de confiance et un signe de retour sur la scène scientifique africaine. »

Entre bilan, perspectives et passage de relais, la session de Conakry aura confirmé la dynamique d’un CAMES en pleine mutation. Le rendez-vous est désormais pris pour 2026 à Libreville, avec l’ambition renouvelée de bâtir un espace africain d’enseignement supérieur plus intégré, plus innovant et plus inclusif.

Sâa Robert Koundouno

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