Cameroun : le grand jour est arrivé, Samuel Eto’o risque gros !

Le président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), Samuel Eto’o, ainsi que Valentin Nkwain, président de Victoria United, sont convoqués au Caire, en Égypte, pour répondre à des accusations graves de corruption dans le championnat camerounais.

Selon plusieurs observateurs, l’avenir d’Eto’o à la tête de la Fecafoot pourrait se décider ce mercredi 17 avril 2024, lorsqu’il devra s’expliquer devant le siège de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Les accusations portent principalement sur l’influence présumée d’Eto’o dans la promotion de certaines équipes de la Ligue 2 camerounaise, Elite Two, à la première division, Elite One. Victoria United Football Club, champion de la saison 2022-2023, est particulièrement scruté, son président étant un proche d’Eto’o. Le 9 août 2023, la CAF a initié une enquête suite aux alertes lancées par des acteurs clés du football camerounais concernant des « comportements inappropriés présumés » de Samuel Eto’o, dont les détails n’ont pas été divulgués. Toutefois, il est important de noter que l’ancien attaquant vedette du FC Barcelone et de l’Inter Milan est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire.

Samuel Eto’o au centre d’une controverse

Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), se trouve au centre d’une controverse significative. Malgré ses efforts pour organiser une audience avec la Confédération Africaine de Football (CAF) afin de clarifier les accusations portées contre lui, ses demandes sont restées sans réponse jusqu’à ce qu’une plainte soit finalement déposée auprès de la FIFA. Face à cette situation, la CAF a opté pour le silence, évitant de communiquer sur l’enquête en cours, ce qui a poussé Eto’o à réagir rapidement.

D’après le journal Africa Intelligence, Eto’o a exprimé n’avoir reçu « aucune notification des accusations portées contre lui », tout en critiquant la « communication pernicieuse et toxique » de la part de la CAF. Le journal camerounais « The Guardian » révèle que Eto’o se considère comme la cible d’une campagne diffamatoire. Il conteste également la validité de l’enregistrement incriminant, affirmant qu’il ne prouve en rien sa participation présumée à des actes de corruption.

Alors que l’issue de cette affaire demeure incertaine, Eto’o continue de défendre vigoureusement son intégrité et son avenir dans le football africain. Cette situation complexe met en lumière les défis de la gouvernance sportive et les tensions qui peuvent émerger entre les différentes instances de football.

L’article Cameroun : le grand jour est arrivé, Samuel Eto’o risque gros ! est apparu en premier sur Afrique Sports.