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Kanfarande est l’une des communes rurales de la préfecture de Boké située à 45 kilomètres du chef-lieu de la préfecture. Les principales activités des habitants de la localité se reposent sur l’agriculture et la pêche. La culture d’anacarde occupe une place de choix pour les habitants. Mais ces derniers temps, les planteurs d’acajou sont confrontés à d’énormes problèmes à savoir : la baisse du prix des noix de cajou, les feux de brousse, la divagation des animaux dans les plantations, manque de stocks, des intrants agricoles et la non assistances des agriculteurs etc. Face cette situation lamentable, les producteurs d’anacarde de la localité appellent l’Etat à l’aide.
La Commune rurale de Kanfarande regorgent beaucoup plusieurs des producteurs d’anacarde. Plus de 1300 planteurs sont identifiés par le bureau Sous-préfectoral des producteurs d’anacarde. Malgré tout, les planteurs sont confrontés à d’énormes difficultés devenus très préoccupantes.
« Le premier problème auquel nous sommes confrontés ici, la première des choses, ce que les partenaires ne viennent plus. Ils ne viennent que tardivement vers le mois de mai. L’autre problème, c’est les feux de brousse. Cette année les feux ont ravagé plus 400 hectares. Actuellement, nous sommes découragés y’a plus d’intérêts. Nous ne faisons que dépenser et gaspiller dans le vide », déplore Ousmane Souaré président Sous-Préfectoral des producteurs d’anacarde de Kanfarande.
La noix de cajou qu’on appelait avant ‘’l’or noir’’ à cause de sa rentabilité financière, ne vaut rien aujourd’hui à cause de la chute du prix, à Kanfarandé. Les planteurs dénoncent les démarcheurs qui, selon eux sont à la base de cette baisse,
« Ce sont les démarcheurs qui partent chercher des contacts à Boké et à Conakry qui nous fatiguent ici. Quand ils partent ils reviennent, ils vous disent que les prix ont chuté, c’est pourquoi, nous avons créé les groupements pour combattre ces pratiques-la », précise-t-il Ousmane Souaré
Plus loin, le président Sous-préfectoral des producteurs de l’anacarde de Kanfarande lance une invite à l’endroit de l’Etat pour venir en appui aux acteurs impliqués dans la production de l’acajou.
« Que le gouvernement nous aide à avoir des partenaires, des magasins de stockages, des intrants agricoles. C’est ce qui va nous aider », a-t-il sollicité
Actuellement, dans la sous-préfecture de Kanfarande où plus de 30 groupements de producteurs de l’acajou évoluent, un kilo se négocie entre 2500 à 3000 GNF. Une baisse qui met en mal les producteurs d’anacarde dans cette contrée.
Région de Boké, Mamadou Bah pour actuguinée.org
Tel : 623 09 66 55
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