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Jusque-là inculpé pour faux, usage de faux en écriture publique, usurpation de titre et de fonction, suite à une procédure déclenchée en juillet 2023 par son adversaire Jacques Gbonimy, le notaire Jean Alfred Mathos vient de bénéficier d’une ordonnance de non-lieu prononcée par le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Dixinn.
« Déclarons n’y avoir lieu à suivre Jean Alfred Mathos de ces chefs (d’inculpation) ; par conséquent, ordonnons la levée des effets du contrôle judiciaire auquel il est soumis », lit-on dans l’ordonnance du doyen des juges d’instruction dont copie est parvenue à Guinéenews.
Dans les faits, Jacques Gbonimy, président de l’UPG depuis le congrès extraordinaire du 03 mars 2019, accuse l’autre président Jean Alfred Mathos de continuer à se réclamer comme étant président du parti en utilisant le sceau ou en agissant au nom du parti. Ce dernier dit être toujours président du parti après sa réélection pour un second mandat de quatre ans à la faveur d’un congrès organisé les 17 et 18 décembre 2021 à Kamilia, au siège du parti. « Il (Jean Alfred Mathos) poursuivait que les 12 et 13 avril 2022, une réunion de réconciliation était organisée par les sages Manons à N’Zérékoré durant laquelle une demande était faite à Jacques Gbonimy de retirer sa plainte contre lui et l’organisation d’une rencontre les deux bureaux était prévue pour la réunification du parti. Il terminait par préciser que Jacques Gbonimy n’avait aucune légitimité pour organiser ce congrès électif », rapporte l’ordonnance.
Dans son ordonnance, le juge a estimé qu’il n’existait pas de charges suffisantes contre Jean Alfred Mathos.