PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Des étudiants de l’Université Islamique de Say, située au sud du Niger, ont été arrêtés vendredi 31 mai 2024 dans l’arrondissement de Malanhoui, dans le département de l’Ouémé au Bénin. Ces étudiants, originaires de divers pays ouest-africains tels que le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, sont accusés par la police locale d’avoir traversé illégalement la frontière nigéro-béninoise, fermée par décision des autorités des deux pays.
Ces étudiants se rendaient dans leurs pays respectifs pour les vacances. La fermeture des frontières les a contraints à emprunter des routes alternatives, ce qui a conduit à leur arrestation. Car ils n’ont pas les moyens de s’offrir un billet d’avion de Niamey vers leurs destinations.
Un étudiant guinéen, originaire de N’Zérékoré, a décrit la situation difficile dans laquelle ils se trouvent : « Nous sommes dans un village ici. Ils ont pris nos bagages et les ont envoyés au commissariat de Malanhoui, non loin d’ici. Ils nous gardent ici. Nous avons passé la nuit dans ce village sans manger. On a faim, mais on ne trouve pas à manger, parce que c’est un petit village, il n’y a rien à acheter. On est gardé par des policiers », a-t-il expliqué, avant d’ajouter: « Nous sommes 16 Guinéens à avoir été arrêtés. Huit étudiants ont été renvoyés de l’autre côté de la frontière. Nous n’avons des nouvelles de certains, mais eux ils n’ont pas été arrêtés. »
Ces étudiants appellent à l’aide de leurs gouvernements respectifs pour les sortir de cette situation délicate : « Nous demandons à nos gouvernements respectifs de nous aider à nous faire libérer », a-t-il lancé, espérant une intervention rapide pour faciliter leur retour chez eux.