Banankoro (Kérouané) : les travaux du nouveau pont sur le fleuve Baoulenin accusent du retard, les usagers en détresse

il y a 2 heures 20
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La sous-préfecture de Banankoro est située à 35 kilomètres de la préfecture de Kérouané avec une population estimée à plus de 70 mille âmes. Les populations de cette localité vivent depuis plus de trois ans un véritable calvaire à cause du retard dans les travaux de construction du nouveau pont sur le fleuve Baoulenin. Ce chantier peine à se concrétiser, laissant les usagers dans des conditions de circulation éprouvantes, a appris Guineematin.com à travers son envoyé spécial. 

Les travaux de construction du nouveau pont de 100 mètres de long, 6 mètres de large et 8 mètres de haut sur le fleuve Baoulenin peinent toujours à avancer. L’ancien pont a été démantelé. Les usagers éprouvent assez de difficultés pour traverser, alors que l’achèvement du nouvel ouvrage retarde. 

La situation est très alarmante actuellement. Les véhicules, tricycles et motos peinent à franchir le fleuve, surtout pendant la saison des pluies. Les usagers dénoncent les désagréments causés par les cailloux et les nids-de-poule sur la chaussée.

Alpha Keita, conducteur de tricycle

« La traversée de ce fleuve constitue notre préoccupation majeure aujourd’hui. Les cailloux sur la route nous fatiguent énormément. À force de secousses, on tombe malade, toutes les articulations font mal. Nous demandons au Général Mamadi Doumbouya d’accélérer la construction du pont. Cela rendra la population de Banankoro très heureuse », a dit Alpha Keïta, conducteur de tricycle.

Elhadj Sidiki Keïta, un autre usager régulier de ce trajet, a également exprimé son ras-le-bol.

Elhadj Sidiki Keïta, usager régulier

« Tout le monde connaît les difficultés sur ce tronçon. Lors de la fête de l’indépendance à Kérouané, nous avons passé plus de cinq heures ici à cause d’un camion en panne. Les trois sous-préfectures de Banankoro, Sibiribaro et Soromaya sont enclavées. Les autorités doivent nous venir en aide, avoir pitié de la population », a-t-il interpellé.

Les conducteurs de taximoto ne sont pas épargnés. Lasso Condé, rencontré au bord du fleuve, a témoigné sa mésaventure.

Lasso Condé, conducteur de taxi-moto

« Vous voyez, je ne peux même pas traverser avec mon passager. Les cailloux nous fatiguent, et quand l’eau déborde, c’est encore pire. Je demande au Général Mamadi Doumbouya de nous aider à terminer le pont, car c’est notre principale souffrance aujourd’hui », a-t-il indiqué.

La traversée est aussi périlleuse pour les piétons. Hawa Kourouma, une vieille dame, a confié sa peur.

Hawa Kourouma, une vieille dame

« Je ne peux pas traverser le fleuve sur une moto. Je marche, même si c’est difficile, car j’ai le vertige. Je demande aux autorités de construire rapidement ce pont pour nous », a-t-elle sollicité. 

En attendant la relance effective des travaux de construction, la population de Banankoro continue de subir au quotidien les conséquences d’une route dégradée et d’un pont inachevé. Les habitants espèrent que les autorités entendront leur cri du cœur pour mettre fin à des années de souffrance et d’isolement.

De retour à Banankoro (Kérouané), Kaïn Naboun TRAORÉ, envoyé spécial de Guineematin.com

Tel : (+224) 621144 891

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