Banankoro (Kérouané) : « Les femmes souffrent énormément » face au manque d’eau potable

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Situé à 6 kilomètres de la sous-préfecture de Banankoro et à une quarantaine de kilomètres du centre-ville de Kérouané, le district de Gbenko est confronté à un manque criant d’eau potable. Les trois pompes disponibles ne suffisent pas à répondre aux besoins des habitants, en particulier des femmes, principales utilisatrices de cette ressource vitale. Les besoins quotidiens des familles (toilette, cuisine, boisson) ne peuvent être satisfaits sans difficultés.

Interrogée par un reporter de Guineematin.com, la vice-présidente des femmes de Gbenko a décrit les souffrances quotidiennes liées à cette pénurie.

Frimba Mansaré, vice-présidente des femmes de Gbenko

« Ce n’est pas facile d’avoir de l’eau potable. Les femmes souffrent énormément. Le district de Gbenko compte 7 secteurs. Les trois pompes qui se trouvent au centre du village ne couvrent pas tous les secteurs. Honnêtement, certains n’ont pas de pompe du tout. Les habitants de ces zones boivent actuellement l’eau de puits. Pendant la saison sèche, les femmes vivent dans l’angoisse. C’est très difficile d’avoir de l’eau potable. Il est parfois pénible d’obtenir un seul bidon de 20 litres dans toute une journée. Ce manque d’eau est même à l’origine de tensions dans certains foyers. Pour laver les habits, les femmes sont contraintes d’aller jusqu’aux marigots, dont les eaux sont sales », a expliqué Frimba Mansaré.

Face à cette situation alarmante, la vice-présidente des femmes de Gbenko lance un appel aux autorités pour une solution durable.

« J’adresse un appel aux autorités pour qu’elles viennent en aide aux femmes de la cité de Gbenko. Chaque secteur doit avoir au moins une pompe. Nous avons besoin d’eau potable en quantité suffisante pour assurer la santé de nos enfants et la nôtre. Boire l’eau de puits, c’est s’exposer à des maladies. Au nom de toutes les femmes de Gbenko, je demande au gouvernement de construire des pompes pour mettre fin à ces souffrances », a-t-elle plaidé.

Les autorités sont appelées à mettre en place un plan d’urgence pour remédier à cette problématique qui perdure dans de nombreuses localités rurales et semi-urbaines. Le manque d’eau potable augmente les risques de maladies hydriques, comme le choléra. Cette situation est particulièrement préoccupante dans les villages où l’accès à la santé reste un défi majeur.

De retour à Gbenko (Banankoro), Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com

Tél. : (+224) 621 144 891

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