Bah Oury : « un homme qui ne connaît pas ses droits n’est pas libre »

Officiellement lancée le jeudi 17 juillet 2025, la campagne de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution bat son plein. Les membres du gouvernement, dans leur ensemble, sillonnent Conakry et l’intérieur du pays pour expliquer le contenu du texte récemment publié.

Composé de 18 pages et 199 articles, ce projet de Constitution sera soumis au référendum prévu le 21 septembre prochain. D’ici là, l’objectif est clair : obtenir l’adhésion populaire autour du “OUI”.

Ce mardi, face aux citoyens réunis au Palais du peuple à Conakry, le Premier ministre Bah Oury a insisté sur la nécessité pour chaque Guinéen de connaître la loi fondamentale de son pays.

« Il faut connaître la loi fondamentale de son pays. D’abord, il faut connaître ses droits. Celui qui ne connaît pas ses droits n’est pas libre. Et nous voulons que le peuple de Guinée soit libre. Que ce peuple connaisse ses droits. Parce que la protection et la stabilité dans un pays passent par les citoyens de la République.

Vous avez des droits qui vont être consacrés par la Constitution. Et tout gouvernement — d’aujourd’hui, de demain et d’après-demain — est tenu de respecter cela. D’où la nécessité de ne pas faire un texte bateau, mais un texte que tout le monde puisse comprendre, parce que tout le monde doit s’y retrouver », a affirmé le chef du gouvernement.

Selon le calendrier fixé par Bah Oury, la mission de terrain confiée aux membres du gouvernement devait s’achever ce mardi 22 juillet, soit quatre jours après son lancement.

Mais quatre jours suffisent-ils pour faire comprendre un texte aussi fondamental à l’ensemble de la population guinéenne ?

Ce sont les résultats du référendum qui en diront long.

 Saidou Lébêré

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