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Malgré le retrait de la CAN 2025, qui lui était attribuée, la Guinée n’a pas renoncé à l’organisation de la plus importante fête du football du continent. Conakry compte travailler à la mise en place des infrastructures nécessaires pour pouvoir abriter cette compétition dans les prochaines années. Le ministre en charge des sports avait déjà annoncé cet engagement, et le Premier ministre l’a réitéré lors d’une rencontre avec les fédérations sportives du pays et leur département de tutelle, ce jeudi 18 avril 2024. Bah Oury a ajouté que l’ambition n’est pas seulement d’abriter la CAN, mais c’est aussi de faire honneur à tous les Guinéens à travers la qualité de l’organisation.
« Je crois qu’on a l’ambition, dans les prochaines années, d’organiser la Coupe d’Afrique des nations. Et cette Coupe d’Afrique des nations que la Guinée organisera, l’objectif, c’est de faire qu’elle soit plus belle que la Côte d’Ivoire a organisée. Parce qu’il ne faudrait pas qu’on soit en deçà de ce que ce pays frère et voisin a pu faire. Au-delà des médailles, au-delà de la qualification des sportifs, c’est tout le corps social qui doit se mobiliser pour être en mesure de porter un projet collectif majeur, où tout entre en ligne de compte. Même le citoyen lambda, dans la rue, a son rôle à jouer. Donc, c’est à cela qu’il faut se préparer pour que le moment venu, notre pays brille et que cela fasse honneur à tous les Guinéens quel que soit l’endroit où ils sont à travers le monde », a dit le Premier ministre.
Bah Oury a également demandé à la Fédération guinéenne de football de revoir sa façon de travailler. Il veut notamment qu’elle fasse désormais une programmation annuelle des activités auxquelles la Guinée doit prendre part, afin de permettre au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires à temps. « Quelles sont les activités que vous pensez pouvoir organiser et les activités auxquelles notre pays pourrait participer pour l’année à venir. À partir de là, on peut estimer les besoins en conséquence. Mais si on attend la veille, il va de soi que ça ne sera pas possible de satisfaire des besoins, qui parfois sont, en termes de coût, en termes de chiffres, relativement importants. Il faut qu’on anticipe pour bien gouverner, il faut aussi faire preuve de transparence et de rigueur », a lancé le chef du gouvernement.