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Les avis continuent de nourrir le débat citoyen. Ce, depuis la publication de l’avant-projet de la nouvelle Constitution guinéenne. Sur les 205 articles qui composent cette future loi fondamentale, acteurs politiques et sociaux du pays se font entendre chacun selon sa préoccupation.
En conférence de presse animée ce mardi, 17 septembre 2024 à la maison commune des journalistes sise à la minière, les représentants du Forum National des Jeunes des Partis Politiques (FONAJEP), du Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis Politiques de Guinée (CCFFPPG), et ceux de la Commission de Suivi du Code de Bonne Conduite des Partis Politiques (CSCBCPP), ont rendu public leur analyse faite en plusieurs points.
Dans une déclaration lue devant les journalistes, ils ont d’abord indiqué que la réussite de cette période transitoire repose non seulement sur la confiance des citoyens aux organes de la transition et la garantie que leurs préoccupations seront prises en compte, mais aussi sur d’autres préoccupations, notamment la lutte contre les violences basées sur le genre.
» En cette période sensible de l’évolution de notre chère Guinée, nous représentants des jeunes et femmes politiques de Guinée, réaffirmons notre engagement pour une transition inclusive, consensuelle, apaisée et réussie en Guinée. Les jeunes, les filles et les femmes des partis politiques que nous sommes, à travers cette déclaration rappelons nos contributions au processus de retour à l’ordre constitutionnel, dans un esprit de dialogue et de respect des droits fondamentaux (…). Sur des questions de genre, nous exigeons des dispositions spécifiques contre les violences faites aux femmes et aux jeunes, avec des mécanismes d’application et de protection juridiques », a fait savoir au nom de ses collègues, le président du FONAJEP, M. Yiatigna Mansaré.
Après une analyse approfondie de cet avant-projet de nouvelle constitution, indiquent les conférenciers, il est impératif que la transition en cours soit inclusive et consensuelle, intégrant les jeunes, les filles et les femmes et prenant en compte les préoccupations de toutes les parties prenantes. C’est pourquoi sur l’engagement pour l’inclusion des genres, ils demandent à ce que : « la nouvelle constitution garantisse l’inclusion des genres. Cela inclut l’égalité d’accès à l’éducation, à l’emploi et à la participation politique. Nous insistons que les dispositions relatives aux droits des jeunes et des femmes soient renforcées, notamment leur protection, leur promotion et leur participation à la vie de la nation. Aussi, sur la consolidation de la paix à travers le dialogue, nous exhortons Monsieur le Premier ministre, garant du dialogue sociopolitique, de rouvrir un dialogue national inclusif, consensuel et permanent entre tous les acteurs de la nation sans exception ». Rappelant aux autorités compétentes que « la transition ne pourra être pleinement réussie que si elle prend en compte les aspirations profondes de la population, notamment celle des jeunes et femmes. La justice, la transparence et la paix doivent être les piliers de ce processus, afin que la Guinée puisse entrer dans une nouvelle ère démocratique, prospère et stable ».
Sâa Robert Koundouno
(+224) 620-546-653
L’article Avant-projet de nouvelle Constitution de Guinée : une exigence faite sur des dispositions spécifiques contre les violences basées sur le genre est apparu en premier sur Mediaguinee.com.