Autonomisation des femmes : 300 vendeuses ambulantes accompagnées par le FAAEFF 

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Dans le cadre du projet “Sarémati”, initié par le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, 300 vendeuses ambulantes des grandes voies de Conakry, ont reçu des fonds pour structurer leurs activités et leurs satisfécits à l’issue d’une formation qu’elles ont reçue, à cet effet. La cérémonie s’est déroulée le samedi 27 janvier 2024, en présence du Ministre Aïcha Nanette Conté, dans les locaux de Canal Olympia de Tombolia, dans la commune de Matoto, que l’événement s’est déroulé.

A travers le Fonds d’Appui aux Activités Economiques des Femmes et Filles (FAAEFF), ces 300 vendeuses ambulantes de la ville de Conakry ont bénéficié d’un fond d’appui de 598 millions 500 mille francs guinéens pour développer leurs activités de vente afin qu’elles quittent les rues de la capitale et s’installer dans les marchés.

Avec le projet « Sarémati » (vendeuses), ces 300 femmes ont été formées en technique de gestion de leurs activités par l’incubateur Gigantesq Connexion, sur les avantages de la bancarisation des revenus par Akiba Finance sur les bonnes pratiques d’hygiène ont été dispensés par la structure Nextan Guinée.

A cet effet, la Directrice du FAAEFF, Virginie Touré souligne que :  » La gent féminine est confrontée à de multiples obstacles dont entre autres, l’inégalité à l’accès au financement, à la terre, au marché et aux opportunités. Et le programme Saremati se veut être un pont qui lie l’autonomisation de la femme aux engagements pris par le Président Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya ».

En plus de l’appui financier, le programme Sarémati se positionne comme la voie de fixation des vendeuses ambulantes dans les marchés. C’est dans ce sens que la représentante du Directeur national de la police routière commissaire Fanta Keita a déclaré  » je profite de cette tribune pour évoquer les défis auxquels ces femmes sont confrontées, notamment en matière de sécurité routière. Nous demandons aux Administrateurs des marchés et au Ministère de tutelle, de renforcer cette action afin que nos sœurs quittent les grandes voiries de Conakry pour exercer dans les marchés, un espace sûr et confortable

pour elles. »

Pour le Maire de Matoto, Mamadouba Tos Camara, « cette cérémonie n’est pas seulement un moment de reconnaissance, c’est aussi un appel à l’action, un appel à ce que chacun d’entre nous s’engage davantage à créer un environnement où chaque femme peut prospérer, innover et contribuer pleinement au développement de notre société ».

Le Gouvernorat de la ville de Conakry, de son côté représenté par la cheffe de cabinet du gouvernorat Kadiatou Ahmed Sylla, s’est engagé à soutenir ce programme, en ces termes : « Nous allons explorer des moyens d’offrir des espaces sécurisés et propices à leurs activités, tout en veillant à ce que leurs droits soient respectés ».

Sous l’égide du Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, le FAAEFF à travers le programme Sarémati vise aussi à éradiquer la pratique de ventes dans les rues de Conakry. Et le Ministre Aïcha Nanette Conté, par la voix de son Secrétaire général Roger Yassi Klonon invite : « aux trois cent (300) récipiendaires, je leur demande de faire bon usage des fonds qui leur seront remis et fonde l’espoir qu’elles serviront ainsi de références pour d’autres femmes et filles en quête d’autonomisation. »

Les bénéficiaires de ce programme se disent satisfaites avec cet appui. « En permettant aux femmes de développer leurs activités économiques, ce programme ouvre des portes vers l’autosuffisance financière et l’émancipation. ll nous offre la possibilité de quitter les routes pour les marchés, et de contribuer de manière significative au développement économique de nos communes respectives », explique Fatoumata Camara. Avant de s’engager : « à mettre à profit toutes les ressources mises à disposition pour développer nos activités et à inviter d’autres vendeuses à suivre cette voie ».

Au titre des innovations, les participants ont eu droit à une reprise de l’hymne national guinéen “La liberté” en soussou. Également, la collation a été assurée par les femmes entrepreneurs : AFESE et la Cuisine de Hawa.

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