Arnaque immobilière au Canada: la mésaventure de deux jeunes guinéens

il y a 4 mois 70
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A la recherche d’un logement au Canada, deux jeunes guinéens viennent d’être victimes d’une grosse arnaque. Récemment arrivés dans ce pays perçu comme l’une des destinations les plus sûres pour les migrants légaux de la Guinée, les deux frères Saïfoulaye et Mamadou Moussa Diallo tombent dans le piège d’une vraie fausse location de maison à Montréal.

Selon le journal canadien en ligne, La Presse, qui a traité le sujet, tout est parti d’une annonce faite en ligne par les deux frères à la recherche d’un logement. « J’ai mis une annonce sur Kijiji pour dire que je cherchais un appartement à Montréal, et il m’a écrit », explique l’aîné Saïfoulaye Diallo, rapporte notre  confrère.

En réaction, le fraudeur, Van Lanh Vuong les a contactés pour leur faire une proposition visiblement intéressante. Avec une visite de la maison organisée dans la foulée.

C’est après avoir aménagé suite au paiement de l’équivalant de deux mois de loyers que les victimes ont reçu un message de la part de leur faux bailleur qui leur fait savoir qu’il s’agit d’une arnaque. Avec pour prétexte, qu’il serait dans le besoin.

Des arguments qui semblent être loin de tenir la route, surtout que selon LA Presse, les deux Guinéens ne sont qu’une infime partie de victimes du malfaiteur déjà appréhendé qui est a, « notamment des antécédents de fraude et de vol de cartes de crédit avec la justice ».

Aux dernières nouvelles, Saïfoulaye Diallo et Mamadou Moussa Diallo ont trouvé un logement, grâce au vrai gérant de la 1ère maison qu’ils ont dû rendre. Même si les deux frères n’ont pas fini avec les ennuis financiers. Etant donné qu’ils sont sans emploi, et que le fraudeur leur a déjà pris tout l’argent qu’ils avaient mis de côté.

A noter que le cas des frères Diallo est loin d’être anodin dans les arnaques liées aux logements ces derniers temps au Canada. Selon nos sources basées dans ce pays d’Amérique du nord, beaucoup d’autres exemples sont signalés parmi les étrangers nouvellement arrivés et même chez certains natifs canadiens.

Notre interlocuteur ajoute qu’au-delà du logement, les jeunes guinéens arrivés récemment au Canada sont souvent confrontés à la cherté de la vie dans les grandes agglomérations. D’où l’abandon de l’école par bon nombre d’entre, consacrant tout leur temps au travail alors qu’ils sont partis dans le cadre des études.

Conséquences, les autorités deviennent de plus en plus regardantes sur la délivrance des visas. Surtout qu’elles seraient par ailleurs interpelées par leurs concitoyens qui voient d’un mauvais œil cette main-d’œuvre étrangère leur livrer une certaine concurrence sur le marché du travail.

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