Après la gifle, l’annonce officielle de l’UEFA choque les fans du Real Madrid !

Dans une soirée cauchemardesque à l’Emirates, le Real Madrid a encaissé un 3-0 sévère face à Arsenal en quart de finale aller de la Ligue des champions. Au-delà du score, une statistique glace tout le vestiaire madrilène : l’équipe de Carlo Ancelotti a couru 12 kilomètres de moins que son adversaire. L’annonce a été faite par l’UEFA.

Le verdict est tombé : 113 kilomètres parcourus pour Arsenal contre seulement 101 pour le Real Madrid. Soit 12 kilomètres d’écart à l’échelle collective, une donnée rare à ce niveau de la compétition. Et un symbole évident du manque d’intensité et de réactivité des Merengue, étouffés par le pressing et la vivacité des Gunners.

Dans un football moderne où la course, la récupération et la transition rapide sont clés, ce déséquilibre résume à lui seul la différence de niveau affichée entre les deux équipes ce mardi. Face à cette claque, Jude Bellingham n’a pas cherché d’excuses. Au micro d’Amazon Prime après la rencontre, l’Anglais a livré une analyse sans détour. « Nous n’étions même pas proches. C’est la vérité. Arsenal a été vraiment bon. Ils nous ont punis, et cela arrive dans le football de haut niveau. », a-t-il dit.

Il admet que les deux premiers buts viennent de coups francs, mais souligne qu’Arsenal aurait pu alourdir l’addition sans un grand Thibaut Courtois. Cette absence de réaction physique et mentale dans les trente dernières minutes inquiète tout Madrid… à juste titre.

Un Real Madrid à bout de souffle

Déjà privé de plusieurs titulaires (Tchouaméni, Carvajal, Mendy et Militao), le Real Madrid n’a pas montré les ressources mentales et physiques qu’on lui connaît dans les grandes soirées européennes. Declan Rice, omniprésent, a dicté le tempo au milieu. Les ailiers ont mangé les espaces. Et les Madrilènes ont semblé toujours en retard.

Même Carlo Ancelotti l’a reconnu, sans détour. « Nous avons payé les deux buts. L’équipe est tombée. ». Il a loué la première mi-temps de ses joueurs, mais a surtout souligné l’effondrement collectif après l’ouverture du score. Une cassure que les données de course traduisent froidement.

Malgré tout, le Real n’a pas dit son dernier mot. À l’image de Bellingham, qui garde une lueur d’optimisme. « Il nous faut quelque chose de spécial, de fou. Mais s’il y a un endroit où ça peut arriver, c’est le Bernabéu. ». Le Real Madrid a déjà renversé des situations plus complexes. Mais pour espérer un miracle, il faudra courir plus, jouer plus, et croire beaucoup plus. Et cette fois, le public ne suffira pas.

Dans une ère où les chiffres révèlent souvent plus que les discours, ces 12 kilomètres de moins courus par le Real Madrid en disent long. À l’Emirates, Arsenal a dominé avec le ballon… et sans. Le Real, lui, devra courir après le temps, le score et sans doute ses certitudes au match retour.

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