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Par Balla Moussa Konaté, ingénieur en ponts et chaussées.
Les constats et les prévisions sont deux valeurs que les techniciens en particulier dans les infrastructures sociales de bases: routes, ouvrages d’assainissement, bâtiments et plusieurs autres ouvrages au service d’une grande ville doivent s’approprier sans relâche.
Dans Grand Conakry, depuis plusieurs années, le constat nous révèle l’inadéquation entre le régime pluviométrique de cet espace et nos moyens techniques de rispote face à celui-ci afin de maintenir nos populations dans leur satisfaction en matière de routes, d’habitations et d’autres besoins sociaux de base quand une partie de celles-ci même contribue à compliquer les choses.
Nos approches de solution à long terme ne sont pas pour le moment assez efficientes pour nous éviter d’éventuels affres provenant des eaux ravageuses en saison des pluies, allant jusqu’aux inondations du type artificiel çà et là.
De tout ce qui précède, j’émets à présent mon avis sur certaines causes majeures de ce cercle vicieux:
☆ En majeure partie, les différents services techniques concernés ne sont pas encore à disposition des moyens adéquats pour relever leur niveau de service, chacun en ce qui lui est dévolu;
☆ La colloration saine qui doit exister dans l’indispensable interdépence entre les différents secteurs techniques concernés est en déça du niveau réquis dans pour satisfaire globalement et durablement nos populations.
Cependant, des solutions non exhaustives consistent en ce que:
1) Chaque service concerné doit donc être rédynamisé en terme de capacité de service à offrir aux populations dans les différents domaines touchant directement ou indirectement la neutralisation de ces eaux ravageuses qui ont leur influence négative sur nos routes et les autres bâtisses dans Grand Conakry;
2) Les caniveaux le long de nos routes doivent être globalement conçus et adaptés à la fois à la récupération des eaux sur la plate-forme routière et dans les habitations riveraines, en se préoccupant également des exutoires pour évacuer ces eaux canalisées jusqu’à ce qu’elles ne constituent plus un danger pour quiconque;
3) Les services de l’habitat et de l’urbanisme doivent davantage avoir les yeux vigilants contre les habitaions hors-normes et les autres occupations anarchiques dans Grands Conakry, surtout sur les abords des zones naturelles d’écoulement des eaux de pluie et au niveau des points d’eau;
4) Les services techniques doivent travailler, chacun en tenant compte de la responsabilité dévolue aux autres intervenants; 5) La problématique de la gestion des déchets solides doit être efficacement traitée à la fois sur le plan technique et de la culture citoyenne au niveau de nos populations; 6) Au non de l'inévitable interdépendance entre les services concernés, des commissions permanentes intersectorielles doivent fonctionnellement existées pour rendre beaucoup plus visibles et lisibles les différents programmes à court, moyen et long termes des différents intervenants sur nos voies publiques, dans nos zones d'habitation, les autres zones, etc... 7) De toute évidence, au moment où Conakry et ses environnants basculent de façon rapide dans l'urbanisation, il urge plus que jamais de se poser des questions sur les défis et les enjeux que cet état de fait rend inévitables et auxquels tous les acteurs qui ont en charge de rendre chaque partie de Grand Conakry bien à vivre doivent répondre.En ce qu’il s’agit du secteur des routes, des habitations, de l’assainissement, de la gestion des marchés et de l’aménagement des autres domaines urbains, mon écrit les interpelle globalement tous pour que solutions efficaces plus larges et pérennes soient trouvées afin que les eaux pluviales cessent d’impacter durement nos populations jusqu’à l’échelle des catastrophes humanitaires dans Grand Conakry.
Tous nous ouvrages qui cèdent et qui s’affaiblissent par l’effet des eaux ravageuses sont très préjudiciables pour notre pays.
En réalité nous n’aurons pas à nous plaindre, si nous résolvons efficacement et pérennement les problèmes causés par les réactions des espaces que nous occupons de plus en plus, souvent avec maladresse. L’abondance des eaux de pluie en général en Guinée, dans Grand Conakry en particulier est au contraire une disposition naturelle normale et surtout une faveur du ciel pour nous. L’inscription sur le fronton de plusieurs grandes écoles de gestion des eaux à travers le monde selon laquelle << l’eau, c’est la vie >> est assez évocatrice de l’importance de cette résource inestimable.
La présente alerte s’adressée en tout premier lieu à nous les techniciens.
Ensemble, rélevons ces défis majeurs qui nous interpelle.
Par Balla Moussa Konaté, ingénieur en ponts et chaussées