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L’actualité sociopolitique guinéenne a été dominée cette semaine, non seulement par les nombreux accidents de la circulation, mais aussi par les tueries lors des manifestations contre le délestage à Conakry.
Des sujets développés lors de l’assemblée hebdomadaire du parti MoDeL, ce samedi 18 avril 2024 à son siège.
À l’absence du président Aliou Bah, qui séjourne actuellement en Europe pour des raisons professionnelles, C’est le secrétaire Général Mamadou Keinda Sow qui s’est prononcé sur ces questions.
« Que ce soient les accidents de la route ou les tueries il y en a eu beaucoup, à chaque fois rebelote, nous répétons les mêmes, erreurs. Si nous prenons les cas des tueries, nous l’avons toujours dit, rien ne justifie que l’on tue un citoyen, mais à chaque fois que le paisible citoyen réclame ses droits, l’eau, l’électricité, les bonnes routes, les soins, tout ce que l’Etat est incapable de lui donner, il trouve comme moyen de réponse de venir à travers des armes non conventionnelles, pour tuer ces paisibles citoyens. Et ce qui fait le plus mal, après ces tueries il n’y a pas d’enquêtes, il n’y a pas de coupable et donc, personne ne va être condamné parce qu’il a tué quelqu’un. Je pense que ça, il faut le dénoncer avec la dernière énergie. On en a assez. Et puisque le premier ministre pour une fois, a osé aller devant une structure de sécurité, interpeller les forces de l’ordre, je pense que ça ne vas pas accoucher d’une sourie, qu’il y aura des enquêtes sérieuses, des présumés coupables, qui vont être jugés, et ça sera assorti si les faits son avérés, de condamnation, et que les coupables vont être incarcérés. Quand ce n’est pas comme ça, je ne le souhaite pas, prochainement on pourrait encore apprendre qu’il y a encore eu de nouvelles victimes et ça sera vraiment regrettable », a dit Keinda Sow.
Parlant du processus de recensement engagé par le MATD, le politique espère que c’est une action qui aboutira à des élections libres et transparentes.
« Le souhait de tout responsable politique, c’est d’aller à des élections libres et transparentes. C’est vrai qu’il y a un recensement en cours, j’ose espérer que ce recensement va nous conduire, à un recensement qui va aider à la mise en place d’un véritable fichier électoral, parce que pour l’instant nous n’en avons pas. Sans fichier électoral, on ne pourra pas aller à des élections. Je pense que c’est salutaire, pourvu que ça se passe dans les règles de l’art », a-t-il indiqué.
Hadjiratou Bah